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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair #035 - Blue et compagnie (2024)

Publié le 3 Juillet 2024 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, USA, Review, Critiques éclair

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Blue et compagnie (If - 2024) :

Parce que son père (John Krasinski), qui l'élève seul, doit être opéré du cœur, Bea (Cailey Fleming) s'installe temporairement dans l'appartement new-yorkais de sa grand-mère (Fiona Shaw). Là, rapidement, elle rencontre Cal (Ryan Reynolds), un homme étrange qui vit à l'étage, et qui, comme elle, est capable de voir les amis imaginaires que tous les enfants ont un jour, et qu'ils oublient. Avec son aide, elle décide alors de tout faire pour aider ces amis imaginaires à trouver de nouveaux enfants, ou, à défaut, pour les réunir avec leurs humains, désormais adultes...

Mouais. John Krasinski délaisse un peu les monstres et l'horreur pour s'essayer au genre du film fantastique familial façon Pixar (oui, le film évoque constamment les Pixar, depuis son ouverture en flashbacks mélodramatiques sur fond de Michael Giacchino, jusqu'à son titre français, en passant par tout l'univers, etc), mais sans en avoir la rigueur ou le worldbuilding (le film lui-même se contredit plusieurs fois au niveau des règles de son univers, notamment dans son générique de fin), et en se calquant sur le Sixième Sens de Shyamalan (mâtiné de Foster, la maison des amis imaginaires).

Ce qui, pour tout spectateur avisé, devrait joyeusement spoiler le seul et unique twist de ce film, pourtant déjà bien éventé par un scénario guère inspiré. 

C'est ça, le problème de ce If : il y a un potentiel certain, notamment dans tous ces personnages imaginaires délaissés, mais le scénario n'en fait rien, hormis un défilé de caméos vocaux pas toujours reconnaissables.

À l'identique, on sent Krasinski décidé à proposer un film à la fois touchant, drôle, fantaisiste et bourré d'imagination... mais le dosage n'est vraiment pas le bon, et le film semble constamment s'exprimer de manière très artificielle : l'émotion est forcée (Giacchino porte tout à bout de bras avec sa bande originale presque envahissante), l'humour tombe à plat (Reynolds est en mode sarcastique/déprimé, les scènes de Krasinski sont... laborieuses), la fantaisie est bien trop générique, le message est régressif alors qu'il se veut inspirant (garder son âme d'enfant, etc), le rythme est inégal, et au final, on se dit "tout ça pour ça".

2.25/6 (ah, et Blue fait à peine plus que de la figuration, donc le titre VF, euh...) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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