Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair #026 - Road House (2024)

Publié le 12 Juin 2024 par Lurdo in Action, Thriller, Romance, USA, Review, Cinéma, Critiques éclair, Amazon

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Road House (2024) :

Ancien combattant de l'UFC devenu célèbre pour avoir tué un adversaire dans un accès de rage, Dalton (Jake Gyllenhaal) accepte un poste de videur/responsable de la sécurité dans un bar-restaurant de Floride menacé par les hommes de mains de Ben Brandt (Billy Magnussen), un homme d'affaires local. Rapidement, il impose là sa marque, jusqu'à ce que Brandt fasse appel à Knox (Conor McGregor), un psychopathe imprévisible, pour se débarrasser de Dalton...

Un remake du Road House de 89, avec Patrick Swayze (film étrangement devenu culte outre-atlantique au fil des rediffusions), ce Road House 2024 a été confié à Doug Liman, et propose un Jake Gyllenhaal goguenard et passif dans le rôle principal.

Une combinaison un peu improbable, qui ne fonctionne pas réellement, malgré les efforts évidents de l'acteur pour se mettre dans une forme exemplaire.

Entre l'action inutilement renforcée au numérique (Liman a toujours bien aimé expérimenter avec la caméra, mais ici, c'est superflu), les personnages à l'épaisseur de papier-cigarette (on est dans un actioner basique des 80s, après tout), Gyllenhaal qui est en mode animal meurtri qui cache sa souffrance derrière un demi-sourire de façade, sa romance glaciale avec Daniela Melchior, le côté méta forcé avec la gamine précoce qui explique les ressemblances du script avec celui d'un western, et le grand final pétéradant over-ze-top, on se retrouve avec un film qui semble parfois aller à contre-courant de son scénario, ce qui fait que la mayonnaise ne prend pas vraiment.

Il y a bien Conor McGregor qui roule des mécaniques en méchant de cartoon déjanté (mais même là, on a l'impression d'une direction d'acteurs absente et d'un McGregor en roue libre), et qui s'avère un antagoniste amusant et menaçant... mais ça s'arrête là. 

Ça aurait peut-être mérité un réalisateur plus décomplexé, comme un Bay.

2.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

Commenter cet article