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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1925 : The Portable Door (2023)

Publié le 6 Septembre 2023 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Comédie, UK, Review, Aventure, Australie, Jeunesse, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Portable Door (2023) :

Nouveaux stagiaires dans la mystérieuse entreprise londonienne J.W. Wells & Co, Paul Carpenter (Patrick Gibson) et Sophie Pettingel (Sophie Wilde) découvrent bien vite que la société, spécialisée dans les coïncidences magiques, est encore plus étrange qu'ils ne le pensaient. Et tandis que Sophie travaille sur le terrain avec la Comtesse Judy (Miranda Otto), Paul, lui, reçoit pour mission de retrouver un objet perdu : une porte magique qu'Humphrey Wells (Christoph Waltz), le PDG aurait perdu quelque part dans l'immeuble...

Une comédie fantastique anglo-australienne, adaptée du premier roman d'une série, coproduite par la Jim Henson Company pour la plateforme de streaming australienne Stan, et qui bénéficie d'une direction artistique assez intéressante et originale, qui la démarque un peu du tout-venant de ce formatage très young adult.

Un formatage dont j'ignore s'il était déjà présent dans les romans originaux, ou s'il est le produit d'une adaptation visant initialement un public un peu plus jeune, mais le résultat est le même : malgré un certain sens de l'humour et une excentricité très british, on est en terrain assez balisé ici, et par moments, les personnages font preuve de réactions étrangement immatures (je ne me remets toujours pas de "- Je viens de découvrir que nos patrons sont maléfiques, qu'ils te manipulent depuis le début, et qu'ils t'utilisent pour faire des expériences magiq- - Ouah, tu as découvert une porte magique qui t'emmène où tu le désires, c'est génial, partons en vacances explorer les quatre coins de la planète, pour le reste, on verra plus tard !") et ça cabotine un peu beaucoup à certains niveaux.

En fait, c'est un peu un symptôme du trop plein de WTF et de décalage : au bout d'un moment, ça commence à devenir du worldbuilding un peu brouillon qui accumule les excentricités (et une bande originale envahissante) pour cacher sa structure brinquebalante. Ce qui ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant... mais avec près de deux heures au compteur, ça tire un peu inutilement à la ligne.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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