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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1910 : The Beanie Bubble (2023)

Publié le 16 Août 2023 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Drame, Biographie, Critiques éclair, Apple, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Beanie Bubble (2023) :

Dans les années 80, Ty Warner (Zak Galifianakis) sympathise avec sa voisine, Robbie (Elizabeth Banks), et ensemble, ils ont l'idée de créer une entreprise de jouets en peluche uniques en leur genre. Des années plus tard, Ty rencontre Sheila (Sarah Snook), dont il s'éprend et dont les deux filles lui inspirent des designs originaux immédiatement populaires. Puis c'est Maya (Geraldine Viswanathan), sa jeune secrétaire, qui a l'idée de limiter la production de peluches, les Beanie Babies, et d'en faire la promotion sur un Internet à peine naissant... de quoi donner, au final, la naissance d'un phénomène international, dont la bulle commerciale ne peut que finir par exploser.

Une comédie dramatique Apple Tv + nostalgique, en mode semi-biopic romancé sur la genèse de la folie des Beanie Babies, qui n'a jamais atteint les mêmes sommets par chez nous qu'outre-Atlantique... le tout présenté avec une narration gratuitement déstructurée passant son temps à repartir en arrière puis en avant, et ainsi de suite, au gré des points de vue que le récit s'attarde à suivre.

Le problème étant qu'en faisant le choix de présenter trois narratrices, pour trois success stories à l'Américaine (comprendre que c'est très cynique, avec une version très américaine du capitalisme) qui se veulent trois versions pseudo-féministes (du moins, dans leur conclusion triomphante) du succès Beanie Babies, on s'attendrait aussi à avoir des éclairages différents sur le personnage de Ty Warner, au cœur de la vie professionnelle et personnelle des trois femmes en question.

Mais au final, ces trois points de vue n'en forment réellement qu'un, n'apportant pas de révélation particulièrement probante sur Ty, un opportuniste immature et névrosé, méprisant et pitoyable aux yeux des trois femmes, et qui s'accapare systématiquement le succès de ces dernières.

Le film se contente ainsi de sauter d'époque en époque, ressemblant parfois à un résumé Wikipédia qui ne ferait pas suffisamment le travail de fond de développement de certains de ses personnages, et n'expliquerait jamais vraiment leur évolution, mais comptant sur son atmosphère pop, sur sa distribution sympathique et sur le côté Rêve américain pour séduire le spectateur.

Au final, c'est très moyen et superficiel même si, encore une fois, on ne s'ennuie pas, et que c'est bien interprété.

3/6 dont 0.25 pour les deux fillettes, très attachantes et naturelles.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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