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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1726 : Et l'homme créa la femme (2004)

Publié le 30 Août 2022 par Lurdo in Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Thriller, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives - 2004) :

Productrice de télé-réalité à succès et aux dents longues, Joanna Eberhart (Nicole Kidman) connaît une dépression nerveuse après que l'un de ses candidats déclenche une fusillade, ce qui amène la chaîne à se séparer d'elle. Avec son époux Walter (Matthew Broderick), Joanna quitte alors New-York pour s'installer à Stepford, dans le Connecticut, mais bien vite, elle commence à percevoir quelque chose de sinistre sous les apparences idylliques de cette communauté aisée et bien sous tous rapports, où les hommes jouent au golf et les femmes font la cuisine...

Comédie satirique de Franz Oz, adapté du roman de 1972 (qui avait déjà donné lieu à un film plus sérieux et dramatique, en 1975), ce Stepford Wives 2004 est l'œuvre de Paul Rudnick, par ailleurs scénariste des Valeurs de la Famille Addams... et c'est immédiatement évident lorsque l'on regarde ce métrage inabouti et réputé pour avoir été charcuté en post-production par le studio.

Pourtant, ça commence plutôt bien, avec un générique mémorable signé David Arnold, qui donne le ton, à mi-chemin entre la comédie et le fantastique à la Elfman. Mais très vite, les problèmes s'enchaînent : on ne croit jamais vraiment au couple Kidman/Broderick, l'interprétation est volontairement outrée, le propos sur la Guerre des sexes est superficiel et un peu daté, il y a plein d'éléments inutiles (le chien robot), les parodies de télé-réalité sont génériques et faisandées, et si l'on retrouve ici ou là des répliques et des one-liners mordants, ils finissent par être noyés dans une résolution oubliable en mode happy end.

C'est dommage, parce qu'on sent poindre, tout au long du métrage, un aspect plus corrosif et méchant, clairement adouci et limé au fil des reshoots et des bricolages du studio. Résultat : ça ne fonctionne jamais vraiment, et ça reste seulement regardable, sans plus.

3/6 (pour le score de David Arnold)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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