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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1694 : Le secret de mon succès (1987)

Publié le 19 Juillet 2022 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le secret de mon succès (The Secret of my Success - 1987) :

Fraîchement diplômé, Brantley Foster (Michael J. Fox) quitte le Kansas pour s'installer à New York, espérant décrocher un poste dans la finance. Mais rapidement, il réalise qu'aucun employeur ne s'intéresse à son expérience universitaire, et il est contraint de demander l'aide de son oncle éloigné, Howard Prescott (Richard Jordan), PDG d'une grande entreprise. Il commence alors au service courrier, mais, sur son temps libre, il se fait passer pour un cadre récemment recruté, et commence à influencer la direction de la société, tout en faisant les beaux yeux à Christy Wills (Helen Slater), une cadre distante...

Une yuppie comedy des années 80 à la fois assez clichée et datée (entre l'illustration musicale et les montages bien inscrits dans l'époque, la pseudo-critique du capitalisme rampant des années 80, de la vie d'entreprise, cette idée qu'en mentant et en ayant de l'ambition, on arrive à tout), et paradoxalement très rétro en cela qu'elle finit par virer, au bout d'un moment, au vaudeville théâtral façon pièce de boulevard, notamment au cours d'une longue séquence de portes qui claquent et d'amants/de maîtresses qui se croisent et se cachent, montée sur le Oh, Yeah de Yello (en soi déjà une preuve du côté dérivatif du film, sorti après Ferris Bueller).

Tout cela avec, en son centre, un Michael J. Fox qui se démène, qui est présenté comme irrésistible aux yeux de toutes les femmes (notamment d'une Margaret Whitton en ersatz de Bette Midler, mais aussi d'une Helen Slater vraiment pas mise en valeur par la mode cadre d'entreprise 80s) et qui, soyons francs, ne convainc pas totalement en costume cravate, avec sa tête d'éternel adolescent.

Alors après, ça se regarde gentiment, malgré une durée un peu abusive qui frôle les deux heures, mais les ruptures de ton et l'écriture du film le rendent assez anecdotique et oubliable.

Un petit 3/6 pour l'énergie de Fox et la résolution de la scène de vaudeville, amusante.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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