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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1557 : The Gamechangers (2015)

Publié le 17 Janvier 2022 par Lurdo in Biographie, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Drame, Histoire, Review, Télévision, UK, USA, BBC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Gamechangers (2015) :

Lorsque Dan Houser (Ian Attard), son frère Sam (Daniel Radcliffe) et l'équipe de Rockstar Games lancent GTA San Andreas en 2004, ils s'attendent à un succès de l'ampleur du précédent opus, Vice City. Mais rapidement, la pugnacité de Jack Thompson (Bill Paxton), un avocat conservateur persuadé que GTA et Sony sont responsables de tous les maux de la société et des multiples meurtres perpétrés par un jeune homme déséquilibré, va s'avérer un obstacle de taille sur le chemin de la société de jeux vidéo...

Un téléfilm assez médiocre de la BBC, malgré les efforts de Daniel Radcliffe et de Bill Paxton dans les deux rôles principaux, et qui retrace les différents scandales entourant la sulfureuse saga Grand Theft Auto ; dans les faits, le métrage s'attarde surtout sur le fameux incident Hot Coffee, et sur les meurtres perpétrés par Devin Moore sur des policiers, en 2003... et tente de dramatiser au maximum tous les événements, en laissant énormément de place au point de vue de Thompson et consorts sur la dangerosité des jeux vidéos.

Une approche encore renforcée par la manière dont Rockstar et les Houser sont présentés comme de sales gosses immatures aux prétentions artistiques, et les jeux vidéo mis en image comme des objets hypnotiques lobotomisant les joueurs... en même temps, le téléfilm n'a pas reçu la collaboration ou l'approbation de Rockstar et des personnes impliquées dans ce camp, ce qui explique beaucoup de choses.

Car le vrai problème de ce Gamechangers, en fait, c'est son écriture, tout simplement.

Une écriture laborieuse qui enchaîne des couloirs d'exposition pataude pour présenter les tenants et aboutissants de cette histoire, qui laisse la plupart de ses personnages sous-développés (sauf Thompson, à nouveau) et qui semble piocher dans des déclarations faites au tribunal pour créer des dialogues maladroits et jamais naturels.

Ça sonne faux, artificiel et forcé, et si ça se calme un peu ensuite, une fois que les acteurs prennent le relais pour faire vivre les personnages, ça reste très bancal, sommaire, et forcément approximatif, puisque dès le début, on nous explique que de grandes libertés ont été prises avec la chronologie et les faits présentés, "pour une meilleure dramaturgie".

Un vrai bon gros bof.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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