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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1529 : Dead Reckoning (2020)

Publié le 15 Septembre 2021 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Thriller, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dead Reckoning (2020) :

En bord de mer, dans le Massachusetts, Tillie (India Eisley), une jeune femme qui noie dans l'alcool les souvenirs de ses parents fraîchement décédés dans un accident d'avion, s'éprend de Niko (K.J. Apa), un chauffeur de taxi albanais, et le jeune couple passe alors un été de rêve. Mais lorsque Marco (Scott Adkins), le frère aîné de Niko, arrive aux USA, bien décidé à commettre un attentat pour venger leur père terroriste assassiné par le FBI, Niko doit choisir entre l'honneur de sa famille et la vie de centaines d'innocents...

Un thriller signé du réalisateur de Doom et de Street Fighter : la légende de Chun-Li, et qui se veut inspiré de l'attentat du Marathon de Boston, en 2013.

Pour être franc, on va dire que c'est très librement inspiré (et transposé au 4 juillet sur les plages du Kentucket), un peu de mauvais goût, en plus d'être un métrage assez raté : concilier film d'action, bluette adolescente et thriller avec un budget minimaliste, des dialogues creux au possible (à l'interprétation rarement naturelle) et la finesse d'un tractopelle (tous les habitants du coin sont des connards finis, les dialogues opposent constamment "mon Amérique" et "leur Amérique", James Remar insulte Adkins en lui disant qu'il n'aura pas les 72 vierges de son Jihad, etc), ça ne passe pas vraiment, je dois dire, même au format 90 minutes.

Entre India Eisley, bien trop pâle, anémique et squelettique pour son propre bien (et bénéficiant d'une doublure fesse - trop - pulpeuse dont le visage est numériquement flouté à l'occasion d'un bain de minuit), un KJ Apa insipide, un Adkins sous-exploité (ne pas s'attendre à le voir faire des pirouettes à la Boyka, ou même à jouer autre chose que la colère avec un vague accent d'Europe de l'Est), un James Remar qui botte des culs (en face à face, il démonte Scott Adkins... j'avoue, j'ai bien rigolé ; cela dit, niveau interprétation, c'est le plus impliqué de tout le film), et un John Shea qui fait de la figuration, le film peine à intéresser, se perdant dans une grosse demi-heure d'exposition plate au possible, et ne décollant ensuite jamais.

Énorme bof, donc.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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