Stage Mother (2020) :
Grenouille de bénitier responsable d'une chorale d'église texane, Maybelline Metcalf (Jacki Weaver) découvre, à la mort de son fils Ricky (Eldon Thiele) - qu'elle avait renié à son coming-out - que ce dernier possédait un bar gay à San Francisco, réputé pour ses spectacles de drag. Contre toute attente, et en dépit de ses nombreux préjugés envers la communauté LGBTQ et les drag queens, Maybelline finit par se prendre d'intérêt pour l'établissement en difficulté et pour ses habitués, et avec l'aide de Nathan (Adrian Grenier) et de Sienna (Lucy Liu), le compagnon et la meilleure amie de Ricky, elle va tenter de le garder ouvert en souvenir de son fils...
Une comédie gentillette sur la communauté LGBTQ et les drag queens, ainsi que sur une bigote qui apprend à accepter autrui, blablabla : on le voit tout de suite, si le métrage a bon fond, il est aussi ultra balisé, et donne globalement l'impression d'arriver 15 ans trop tard.
Particulièrement cousu de fil blanc, on se serait attendu à voir ce récit au début des années 2000, quelque part entre Priscilla, Folle du Désert et Kinky Boots ; et je suis certain qu'il y aurait quelque chose à redire de ces personnages excentriques tous en perte de repères, dont la vie retrouve un peu de sens au contact d'une mère de substitution aux valeurs traditionnelles.
À noter, parmi les seconds rôles, un Adrien Grenier compétent, mais un peu monotone en gay bitchy constamment exaspéré, et une Lucy Liu méconnaissable, blonde et ne faisant pas son âge, mais malheureusement largement sous-exploitée.
Encore une fois, ce n'est pas désagréable, c'est fait avec beaucoup d'empathie et de sympathie pour la cause, mais c'est bien trop convenu pour être marquant.
Un petit 3/6 sans grande conviction.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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