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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1468 : CYCLE SCI-FI - After Earth (2013)

Publié le 24 Juin 2021 par Lurdo in Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Review, Science-Fiction, USA, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

After Earth (2013) :

Dans un futur lointain où la Terre polluée a été abandonnée, Cypher Raige (Will Smith), ranger spatial réputé pour ne pas connaître la peur, embarque avec son fils Kitai (Jaden Smith) pour sa dernière mission. Mais un accident les fait s'écraser sur Terre : blessé et perdant lentement son sang, Raige ne peut que guider à distance son fils sur cette planète désormais sauvage et hostile, pour l'amener jusqu'à une balise potentiellement capable d'appeler les secours...

On pourrait en dire, des choses, sur cet After Earth, un vanity project de la famille Smith, bien décidée à imposer ses deux enfants comme des stars en devenir, et de Shyamalan, qui a vu là l'occasion de se relever du piètre Le dernier maître de l'air.

On pourrait critiquer la simplicité du script, un bête survival qui suit, pendant près de 100 minutes, le fiston Smith qui court dans la nature avec une même expression paniquée sur le visage. On pourrait critiquer la sous-exploitation de Will Smith, dont le personnage à l'agonie passe tout le film assis et/ou en voix off, avec une grimace constipée sur les traits. On pourrait reprocher au métrage ses effets numériques tour à tour génériques et approximatifs ; ses discours bourrés de platitudes pseudo-profondes et philosophes, façon "speech motivationnel de développement personnel" ; son trauma basique et peu inspiré ; ou encore son score peu mémorable de James Newton Howard.

Mais en fait, le film n'est pas si mauvais que ça : se limitant ici au poste de réalisateur (et à la co-écriture), Shyamalan rend une copie propre et bien finalisée, à défaut d'être particulièrement intéressante. C'est mollasson, c'est générique, c'est cousu de fil blanc, mais ça se regarde.

Mollement. Mais au moins ça ne m'a pas frustré ou énervé comme d'autres ratages de ce cycle Sci-Fi.

3/6 (j'ai failli enlever un demi-point pour le nom risible du personnage principal)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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