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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1445 : Geostorm (2017)

Publié le 24 Mai 2021 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Geostorm (2017) :

Conçu pour protéger la Terre d'un désastre climatique, le réseau de satellites Dutch Boy, piloté depuis la Station spatiale internationale, a été créé par Jake Lawson (Gerard Butler), un scientifique rebelle et tête brûlée. Désormais écarté du projet, Jake est recruté par son frère Max (Jim Sturgess), un bureaucrate de Washington, pour retourner dans l'espace et enquêter sur une mort mystérieuse, ainsi que sur des incidents climatiques internationaux difficilement explicables : les prémices d'une catastrophe planétaire imminente, et la preuve d'une conspiration incroyable...

La semaine dernière, sur un coup de tête, j'avais regardé Greenland, un film catastrophe avec Gerard Butler, qui singeait très fortement les films catastrophes de Roland Emmerich, pour un résultat très peu convaincant. Donc très logiquement, parce que je suis un peu masochiste, cette semaine, je regarde Geostorm, un film catastrophe avec Gerard Butler, qui singe très fortement les films catastrophes de Roland Emmerich - et pour cause, il est écrit et réalisé (c'est son premier film) par Dean Devlin, l'autre moitié du duo Devlin/Emmerich (Stargate, Independance Day, Universal Soldier). Et c'est un bon gros navet.

Pour ce Geostorm, Devlin reprend donc tous les clichés possibles et imaginables des films catastrophe de son compère (le chien à sauver, la fillette, la relation familiale compliquée, les traîtres, les catastrophes naturelles improbables, la science très approximative, le compte à rebours, les effets spéciaux très inégaux, blablablabla) et les tire vers le bas avec une écriture des plus laborieuses, combinée à un montage et à une réalisation assez médiocres.

C'est bien simple : on n'y croit jamais. Déjà, parce le rythme (et le montage, donc) des scènes leur donne un côté affreusement artificiel, avec des dialogues qui sonnent faux (tous les dialogues de la fillette semblent surécrits, mais aussi les moments d'exposition et de techno-blabla, durant lesquels on perçoit le vide abyssal dans le regard d'un Butler qui n'y comprend rien) et des réactions excessives (Jim Sturgess interprète son personnage constamment au bord des larmes, comme s'il était dans un film à Oscar ; à l'opposé, Abbie Cornish sous-joue toutes ses scènes), mais aussi et surtout parce que le tout est un grand n'importe quoi même pas fun, qui échoue à concilier son postulat de film catastrophe spectaculaire avec son intrigue de conspiration politique cousue de fil blanc (spoiler : le traître gouvernemental est exactement celui auquel tout le monde s'attend, à savoir l'acteur spécialisé dans les rôles de méchants).

Geostorm, c'est con, c'est creux, c'est bancal, ça prend l'eau de partout, et comble des combles, ce n'est jamais vraiment divertissant tant tout y est approximatif.

1.25/6 (dont 0.25 pour Zazie Beetz, qui est la seule à avoir l'air de s'amuser un peu)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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