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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1389 : Abduction (2019)

Publié le 10 Mars 2021 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Abduction (2019) :

Lorsqu'il se réveille, amnésique et bafouillant, dans une fontaine vietnamienne, Quinn (Scott Adkins), un Anglais, est envoyé dans un hôpital psychiatrique, pour y être examiné par le Dr Anna (Truong Ngoc Anh). Cette dernière croise alors le chemin de Conner (Andy On), un tueur à gages dont la femme vient d'être enlevée par des hommes aux pouvoirs mystérieux, directement liés à la fontaine, et à l'enlèvement de la fille de Quinn...

Alors en fait, il y a un peu mensonge sur la marchandise, avec cet Abduction, puisque Scott Adkins y tient un rôle somme toute secondaire, celui d'un père des années 80 déplacé dans le temps après que des aliens extra-dimensionnels aient enlevé sa fille pour lui dérober son chi, seul moyen pour eux de franchir les dimensions. Ouaip.

Scott Adkins passe ainsi une bonne heure de film vulnérable, amnésique et bégayant, jusqu'à ce qu'il rencontre enfin le vrai héros de cette production, Conner, le tueur à gages au grand cœur à la recherche de sa femme enlevée (elle aussi) par les aliens.

Et si les deux hommes ont probablement un temps de présence à l'écran assez similaire, c'est Andy On qui s'impose de facto comme le héros, puisque la plupart des scènes d'action lui sont réservées.

Heureusement, on a droit à un duel efficace entre les deux hommes à 75 minutes du début du film : l'action de cet Abduction est dynamique et pêchue, c'est toujours ça de pris.

Autour, c'est nettement plus inégal : le mélange spiritualité asiatique/anciens extraterrestres ne fonctionne que partiellement (même si la machine très steampunk du vieux professeur est amusante), l'anglais du Docteur Anna est approximatif, et la facture technique (la post-synchro et les effets spéciaux) ne font pas de cadeau au reste du film.

Tout le dernier quart d'heure, notamment, paraît assez peu avisé compte tenu du budget qu'on devine limité, puisqu'on a droit à un déluge d'effets spéciaux assez laids, à un saut câblé encore plus moche, et à une conclusion des plus plates et précipitées, sans affrontement final.

À se demander si le tout n'a pas été semi-improvisé sur le plateau suite à une panne de budget, ou si le script a été tourné inachevé.

Dommage, parce qu'il y avait là quelques scènes efficaces.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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