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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1360 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Desperados (2020)

Publié le 9 Février 2021 par Lurdo in Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Desperados (2020) :

Frustrée de n'avoir aucune réponse du séduisant Jared (Robbie Amell) plusieurs jours après qu'ils aient couché ensemble, Wesley (Nasim Pedrad) lui envoie, avec l'aide de ses meilleures amies Brooke (Anna Camp) et Kaylie (Sarah Burns), un e-mail d'insultes particulièrement chargé. Cependant, elle apprend soudain que Jared vient de sortir d'un coma de plusieurs jours, et qu'il est dans un hôpital mexicain : contre toute attente, elle décide alors de partir sur place avec ses amies, afin de tenter d'effacer l'e-mail avant que Jared ne sorte de l'hôpital et ne le lise...

Aïe.

Difficile de faire tenir la route à une comédie romantique de ce type (parce que oui, malgré ses atours de comédie déglinguée à la Bridesmaids, ça reste une comédie intégralement motivée par les sentiments de l'héroïne, et qui développe une romance évidente avec Lamorne Morris en parallèle de son récit principal) lorsque l'on écrit un personnage ressemblant à cette Wesley : égocentrique, impulsive, imbuvable, frustrante, insupportable, épuisante, en manque désespéré d'affection et d'attention - l'héroïne de ce métrage est (délibérément, puisque cela lui revient un peu en pleine tête vers la fin du film) une véritable tête à claques antipathique, très bien incarnée par une Petrad avec laquelle j'ai déjà du mal depuis le SNL (et encore plus depuis qu'elle s'est injecté du collagène dans les lèvres pour tenter de percer en tant qu'actrice comique).

En même temps, il faut bien avouer qu'elle est dans le ton du métrage, qui est bruyant, exubérant, sans la moindre finesse, à tendance trashy et vulgaire (Wesley se prend un pénis de dauphin en plein visage, elle est régulièrement accusée de pédophilie, elle vomit sur un autre personnage, etc) ; Desperados est ainsi clairement une comédie "de vacances", dans laquelle les trois actrices principales (et le reste de la production) se mettent en pilotage semi-automatique, pour aller tourner un film au soleil du Mexique.

Ajoutez à cela un rythme assez inégal et mollasson, Netflix oblige (on n'atteint pas les 120 minutes de rigueur sur la plate-forme, mais un bon 105 minutes), et voilà, une comédie semi-romantique plutôt ratée, qui a changé de mains à de nombreuses reprises avant d'être enfin produite pour le streaming.

(D'ailleurs, je me demande même si Desperados n'était pas, à l'origine, une comédie de springbreak : ça expliquerait plein de choses, notamment l'immaturité des personnages, leurs réactions et leurs déplacements géographiques assez improbables vers le Mexique, le type d'humour du film...)

2/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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