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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1359 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : La Galerie des Cœurs Brisés (2020)

Publié le 8 Février 2021 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

La Galerie des Cœurs Brisés (The Broken Hearts Gallery - 2020) :

Trompée par Max (Utkarsh Ambudkar), son collègue et compagnon ambitieux, Lucy (Géraldine Viswanathan), jeune assistante dans une galerie d'art new-yorkaise, a l'idée, après une rencontre fortuite avec Nick (Dacre Montgomery), de transformer l'hôtel que ce dernier tente de rénover en galerie d'art. Son thème : les souvenirs que l'on conserve de ses relations passées, et que l'on expose, comme pour exorciser ses ruptures. Rapidement, alors que Lucy et Nick se rapprochent, la galerie commence à décoller...

Une comédie romantique indépendante écrite et réalisée par une scénariste de Gossip Girl, dont c'est ici la première réalisation, ce Broken Heart Gallery s'avère une rom-com très branchée, très jeune, très excentrique et très... prétentieuse ?

En fait, le vrai problème, c'est que le tout est particulièrement arty et new-yorkais, au point d'en paraître ultra-forcé et égocentrique : qu'un personnage secondaire soit un peu barré, okay, deux, pourquoi pas, mais quand tous les personnages secondaires, ainsi que l'héroïne, sa patronne, etc, sont déjantés et dans un monde à part, ça fait un peu trop.

Surtout quand à côté, on a un Nick totalement insipide et transparent, et que l'on est censé trouver une alchimie particulière à son couple naissant.

À l'identique, certains éléments de l'intrigue manquent un peu de subtilité - je pense notamment à l'explication donnée à l'habitude de Lucy d'amasser des souvenirs (elle compense ainsi le fait que sa mère soit atteinte d'Alzheimer), à l'identité réelle (et évidente) du propriétaire du premier souvenir trouvé un matin dans la Galerie, ou encore à la manière dont Lucy se remet immédiatement avec Max en cours de film, une grosse ficelle pas très bien amenée...

Heureusement, malgré ses défauts, le film a un atout de taille : son actrice principale, ultra-attachante, énergique, décomplexée et expressive. Viswanathan porte le métrage sur ses épaules, et en est clairement, il faut bien l'admettre, l'intérêt principal.

3.75/6 (sans Viswanathan, pas sûr que j'aurais mis au dessus de la moyenne)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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