Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...Holidate (2020) :
Lassés des pressions de leur entourage respectif, Sloane (Emma Roberts) et Jackson (Luke Bracey), deux célibataires venant de se rencontrer, décident de passer ensemble chacune des fêtes à venir, de manière totalement platonique. Mais rapidement, ils se rapprochent l'un de l'autre...
Initialement prévue pour être intégrée au Christmas Yulefest de décembre dernier, plus près de sa diffusion originale sur Netflix, cette comédie romantique m'a rapidement fait changer d'avis au visionnage, le côté festif n'y étant que très superficiel et anecdotique (le film se déroule sur une année, et Noël n'y prend donc que 5 à 10 %).
Par conséquent, voilà cet Holidate relégué à la Saint Valentin, un Holidate qui, soyons francs, ne fait pas forcément d'étincelles. Je partais pourtant optimiste, puisque j'ai une certaine sympathie pour Emma Roberts (qui retrouve ici la scénariste de son adaptation de Nancy Drew), et que le reste de la distribution est plutôt sympathique (même si Luke Bracey est un peu une version discount de Chris Hemsworth, il reste efficace dans son rôle). Mais cette production McG n'a pas véritablement réussi à me convaincre.
Déjà, parce qu'elle est hautement dérivative, et qu'elle ne s'en cache pas du tout. C'est écrit sur l'affiche "Who's your perfect plus-one ?"... comme dans Plus One, comédie romantique chroniquée l'année dernière, et qui a grosso modo un pitch très similaire. Avec Holidate, on se retrouve donc devant une version Netflix de Plus One, plus policée, plus calibrée, plus lisse (malgré quelques débordements supposément politiquement incorrects, comme des références sexuelles et une scène de diarrhée, qui sont dans la droite lignée des moments trashouilles de Mes Meilleures Amies, Crazy Amy, etc - et, calculés, ne surprennent plus beaucoup), qui se moque gentiment des clichés de comédie romantique tout en les utilisant tous sans broncher, et qui souffre d'un certain manque de rythme se traduisant par des digressions inutiles et des moments de flottement durant lesquels les échanges manquent de peps, d'originalité ou d'énergie.
Encore une fois, je partais convaincu, mais progressivement, j'ai commencé à faire autre chose en parallèle, peu passionné par ce qui se déroulait à l'écran. Après, ça reste bien produit, bien interprété et il y a pire dans le genre... mais c'est trop générique pour me convaincre.
3/6 (dont 0.25 pour Aimee Carrero, sous-exploitée mais toujours sympathique)
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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