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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1344 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Olympic Dreams (2020)

Publié le 1 Février 2021 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Sport, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Olympic Dreams (2020) :

Lors des Jeux Olympiques de PyeongChang, en 2018, un dentiste volontaire américain (Nick Kroll) rencontre une jeune skieuse de fond (Alexi Pappas) bourrée de doutes, et s'éprend d'elle...

Une comédie romantique tournée dans le village olympique de PeyongChang, en plein milieu des J.O. de 2018, et profitant au maximum de son cadre et des athlètes présents, pour des échanges tous plus ou moins improvisés entre Kroll ou Pappas et leurs interlocuteurs.

Le seul vrai problème, en fait, de ce qui ressemble par moments à une variation plus ouvertement romantique de Lost in Translation (le couple improbable entre une très jeune femme et un homme nettement plus âgé, le cadre exotique et isolant, la relation discrète) mâtinée de Sasha Baron Cohen (pour les interactions semi-improvisées avec les athlètes et le personnel local, mais sans la méchanceté ou l'humour de Cohen), c'est que si l'on excepte son cadre certes original et unique, il ne reste qu'une rom-com indépendante assez basique et peu mémorable, tournée par le mari de Pappas.

Cette dernière y est un peu trop fébrile, névrosée, dépressive et échevelée pour être vraiment attachante (cela dit, étant elle-même ex-athlète olympique, ses doutes et ses états d'âme sentent le vécu), Kroll est en mode mineur et relativement sobre, et la nécessité d'une improvisation quasi-constante apporte un certain flottement au tout, flottement qui fait que la romance ne prend jamais totalement (d'autant que progressivement, l'intérêt de ce cadre unique s'étiole à mesure que le couple en devenir joue les touristes et se rapproche).

Bref, ce n'est pas particulièrement mauvais, c'est simplement assez anecdotique sorti de son environnement assez unique.

3/6 (mais sans le cadre olympique, ça vaudrait un peu moins)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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