Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...
Noël est en chemin : chez lesLove, Lights, Hanukkah ! (2020) :
Passionnée de Noël, Christina (Mia Kirshner) prépare son restaurant pour les fêtes de fin d'année, en mémoire de sa mère adoptive décédée, lorsqu'elle découvre, au détour d'un test ADN, qu'elle a des origines juives. Rapidement, elle se rapproche alors d'une famille qui s'avère être celle de sa mère biologique (Marilu Henner), et elle rencontre David (Ben Savage), un critique culinaire qui la prend sous son aile pour lui expliquer les traditions de leurs ancêtres...
Mouais. Le seul téléfilm de Hanoucca du line-up Hallmark, ce métrage aurait honnêtement eu plus sa place sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries que sur la chaîne principale : ici, en effet, tout est plus mélodramatique, ça larmoie beaucoup (Marilu Henner est en effet à fleur de peau, un bon niveau au dessus de tout le monde en matière d'intensité des émotions), et le point central du métrage est clairement plus la découverte des traditions et de l'héritage de Christina que sa romance tiède avec un Ben Savage manquant un peu de charisme.
C'est d'ailleurs le cas de toute la distribution masculine du téléfilm, assez transparente ; en face, les femmes s'en sortent mieux, même si l'on peut se demander si Kirshner était enceinte durant le tournage : dotée de formes et de joues bien rondes pendant les trois-quarts du film, elle semble les perdre, çà et là, le temps d'une scène ou deux, signe d'un tournage dans le désordre.
Rien de bien grave, en soi, si la production ne faisait pas tout son possible pour dissimuler ses rondeurs en la cadrant au dessus de la poitrine, en la couvrant plus que de mesure, et en appliquant un flou artistique sur chacun de ses gros plans...
Mais peu importe. Love, Lights, Hanukkah ! reste tout à fait regardable, malgré son écriture assez laborieuse par moments (les explications des traditions juives sont didactiques, toute la mise en place est assez improbable et précipitée), et a le mérite de changer un peu de la routine habituelle. Cela dit, c'est loin d'en faire un indispensable, surtout si l'on préfère ses téléfilms Hallmark plus légers et dynamiques.
3.25 - 0.25 pour le "Château Jean-Marc" (facepalm) = 3/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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