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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2020 - 47 - Aux Frontières de l'Aube (1987)

Publié le 26 Octobre 2020 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Aux Frontières de l'Aube (Near Dark - 1987) :

Dans une petite ville désertique, Caleb (Adrian Pasdar) s'éprend un soir de la mystérieuse Mae (Jenny Wright). Juste avant l'aube, celle-ci le mord et boit son sang : transformé en vampire, Caleb est contraint de rejoindre le groupe de Mae, constitué de Jesse Hooker (Lance Henriksen), le leader, de Diamondback (Jenette Goldstein), sa compagne, de Severen (Bill Paxton), le chien fou, de Homer (Joshua John Miller), un jeune garçon, et de Mae. Mais alors qu'il tente de se faire accepter par le groupe, il découvre les penchants de ses membres pour la violence et la destruction de l'espèce humaine...

Signée Kathleen Bigelow et Eric Red, une approche plutôt intéressante du mythe vampirique, très poisseuse, poussiéreuse, et sale, qui donne lieu à un métrage à l'ambiance semi-western gentiment étouffante, et ramène un sens du danger et de la violence trop souvent absent des films de vampires.

La contrepartie de cette atmosphère très particulière, c'est qu'elle est polarisante : on accroche ou pas à cette histoire de jeune cow-boy amoureux, d'autant que Jenny Wright est assez inégale dans son jeu, notamment au début du film. En ce qui me concerne, je n'ai pas totalement adhéré à cette proposition, tout en reconnaissant ses qualités.

À l'identique, j'aurais bien quelques réserves à émettre sur le montage trop nerveux de certaines scènes de dialogues en champ/contre-champ, dans le premier tiers du film, et sur certains problèmes de continuité à l'écran (le van, notamment, est un festival de fenêtres brisées/intactes/brisées/intactes, selon les plans), mais bon.

Après, on ne peut nier que le film contraste (en bien) avec les Fright Night et Lost Boys sortis à la même période : plus sérieux, plus sec et brutal, il se prive des artifices habituels des films de vampires, pour un résultat efficace. Et puis la présence de trois membres de la distribution d'Aliens, dans des rôles bien différents, fait toujours plaisir.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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