Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2020 - 22 - Becky (2020)

Publié le 12 Octobre 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Halloween, Horreur, Review, Thriller, Oktorrorfest, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Becky (2020) :

Lorsque sa famille fraîchement recomposée (Joel McHale, Amanda Brugel, Isaiah Rockcliffe) est prise en otage, dans sa maison de vacances, par un groupe de détenus évadés, menés par le néo-nazi Dominick (Kevin James), Becky (Lulu Wilson), une adolescente rebelle et en colère suite à la mort de sa mère malade, n'a d'autre choix que de tout tenter pour aider ses proches...

Un thriller assez décevant, sorte de Maman j'ai raté l'avion bourrin et sanglant des réalisateurs de Bushwick et de Cooties, qui fait illusion pendant une bonne grosse demi-heure (avec quelques moments de réalisation sympathiques, à base de montage alterné et de travellings), mais s'écroule subitement dès que les choses commencent à se corser.

C'est bien simple, le moment exact où le film a basculé pour moi, c'est lorsque Kevin James (par ailleurs assez convaincant en néo-nazi barbu) est victime d'une énucléation partielle qu'il doit alors finir lui même au couteau de cuisine, filmé en gros plan, avec du latex gentiment cheap couvert de faux sang.

Plutôt que de cacher les faiblesse du maquillage et des effets, les deux réalisateurs les soulignent d'autant plus, et il en va ensuite de même à chaque meurtre, filmé de manière tellement graphique et rapprochée que ça en devient presque parodique.

Sauf que le film est ultra-premier degré, avec une Lulu Wilson (déjà vue dans OuiJa 2 et dans Annabelle Creation) en quête de vengeance, des méchants très méchants qui butent des chiens et des enfants, et un Robert Maillet aux remords sérieux et (supposément) profonds. Ajoutez à cela une musique gentiment envahissante, et le résultat ne fonctionne que très partiellement et ponctuellement, un home invasion bancal à la violence tellement grotesque qu'elle aurait mérité un film au ton plus outrancier et assumé.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

Commenter cet article