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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1307 : The Very Excellent Mr Dundee (2020)

Publié le 25 Septembre 2020 par Lurdo in Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Very Excellent Mr Dundee (2020) :

À Hollywood, le quotidien de l'australien Paul Hogan, ex-acteur vedette de la franchise Crocodile Dundee, qui tente de se remettre en piste à l'âge de 80 ans, au grand dam de ses proches...

J'ai de la sympathie pour Paul Hogan, comédien australien qui a décroché le gros lot avec les Crocodile Dundee, mais s'est rapidement trouvé enfermé dans ce rôle iconique.

Ici, "Dundee" et son équipe ont clairement pris, pour inspiration, le Curb Your Enthusiasm de Larry David : on y retrouve ce concept d'un vieillard ronchon admiré de tous, qui vit au beau milieu d'une société hollywoodien creuse et superficielle (pour être plus exact, le film a été tourné en Australie, mais se déroule théoriquement à Los Angeles), et qui ne peut s'empêcher de gaffer encore et encore tant il n'a absolument rien à faire du politiquement correct.

Et comme dans Curb, on a droit à un défilé de guest stars dans leur propre rôle, avec par exemple Chevy Chase, un Hemsworth, Olivia Newton-John, Wayne Knight, Reginald VelJohnson ou encore John Cleese (qui, ruiné par son divorce, s'est apparemment reconverti en chauffeur Uber et pilote de course, à en croire ce film ^^).

Malheureusement, si le métrage se regarde tranquillement (il dure à peine 85 minutes), le tout reste beaucoup trop gentil et convenu, surtout lorsqu'on le compare au travail de Larry David : la critique de Los Angeles et du milieu des acteurs est générique (et un peu redondante avec Crocodile Dundee 3), la musique constamment primesautière (façon 30 Rock) finit par fatiguer, et le tout se finit mollement, sans vraiment raconter grand chose d'autre qu'une suite de quiproquos et d'incidents qui s'accumulent.

Seul moment mémorable : le passage Crocodile Dundee : The Musical, plutôt rigolo.

3/6 (en étant gentil, et principalement pour le capital-sympathie du bonhomme)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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