La formidable aventure de Bill et Ted (Bill & Ted's Excellent Adventure - 1989) :
Sur le point d'être séparés suite à leurs résultats scolaires médiocres, Bill (Alex Winter) et Ted (Keanu Reeves), deux lycéens idiots passionnés de musique, n'ont que quelques heures pour rédiger un exposé sur les réactions imaginaires de grandes figures historiques confrontées à la réalité des années 80. Ils reçoivent alors un coup de pouce inattendu de la part de Rufus (George Carlin), venu d'un futur où Bill et Ted sont vénérés : armés d'une machine à voyager dans le temps, Bill et Ted repartent alors dans le passé, pour y récupérer Napoléon (Terry Camilleri), Billy the Kid (Dan Shor), Socrate (Tony Steedman), Sigmund Freud (Rod Loomis), Genghis Khan (Al Leong), Jeanne d'Arc (Jane Wiedlin), Abraham Lincoln (Robert V. Barron) et Beethoven (Clifford David) afin de les utiliser dans le cadre de leur devoir...
Une comédie culte des années 80, mais qui m'a toujours laissé un peu mitigé avec son mélange de Time Bandits et de Wayne's World (les sketches du SNL existaient en effet déjà depuis quelques années en 1989, sous une forme ou une autre) façon stoner comedy, et ses personnages plus bêtes que leurs pieds.
Il faut dire que je n'ai pas connu ce film à l'âge des protagonistes, mais bien plus tard : nul doute que j'aurais plus de sympathie ou de nostalgie pour ce Bill et Ted si je l'avais vu pour la première fois à l'adolescence. Là, en l'état, après l'avoir découvert initialement à l'âge de 25 ans, et l'avoir revu très récemment, je ne peux m'empêcher de trouver le tout amusant, mais finalement assez quelconque.
Ça ressemble fortement à un délire conçu sous l'influence de la drogue, et qui n'aurait pas forcément de quoi tenir ses 90 minutes : le scénario est un peu creux, le film ne semble plus trop savoir quoi faire dans sa dernière demi-heure (si ce n'est montrer les péripéties puériles des figures historiques transposées dans le présent), et le tout manque un peu de rythme dans sa structure.
Ajoutez à cela des acteurs assez inégaux - Keanu arrive à sonner faux malgré ses dialogues limités, le Napoléon baragouine un français incompréhensible - et voilà : un film culte pas forcément des plus mémorables ni des plus réussis, mais qui se regarde néanmoins assez facilement grâce à sa décontraction globale (et à son vocabulaire improbable).
3.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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