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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1243 : QUINZAINE FRANÇAISE - 10 Jours sans Maman (2020)

Publié le 6 Juillet 2020 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant deux semaines, comme tous les ans à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

10 Jours sans Maman (2020) :

DRH d'un magasin de bricolage, Antoine Mercier (Franck Dubosc) se consacre totalement à sa carrière, délaissant son épouse Isabelle (Aure Atika), mère au foyer s'occupant de leurs quatre enfants. Jusqu'au jour où Isabelle craque, et décide de partir pendant 10 jours pour Mykonos avec sa sœur Audrey (Héléna Noguerra). Laissé seul avec les enfants, Antoine doit désormais découvrir ce qu'est la vie de père au foyer, pour le meilleur et pour le pire...

Une adaptation d'un film argentin Mamá se fue de viaje (2017), cette comédie française est particulièrement... hum, éventée.

C'est bien simple : on a l'impression d'avoir déjà tout vu 250 fois : les personnages, les gags, le déroulement de l'intrigue, les rebondissements, etc, il se dégage du film une véritable sensation de recyclage générique de tous les films ou de toutes les sitcoms exploitant des clichés confrontant un père carriériste à ses enfants.

Pendant une centaine de minutes, Dubosc (compétent, mais en même temps, il se contente à nouveau d'interpréter son personnage habituel) doit donc faire face à des petits monstres indisciplinés (les deux plus grands jouent de manière assez naturelle, les deux plus jeunes sont nettement plus inégaux), et le spectateur regarde le tout sans grande passion ni réel intérêt, tant tout semble téléphoné et prévisible.

Ajoutez à cela les sous-intrigues forcées de la nouvelle nounou géniale qui s'avère avoir été virée par Mercier lorsqu'elle travaillait pour son magasin, du concours de b*te d'Antoine avec un rival, et des moments d'interaction avec la caméra qui semblent avoir été semi-improvisés et intégrés au script en cours de route, et voilà une comédie bien peu passionnante, jamais surprenante, systématiquement cousue de fil blanc, et totalement insipide.

Ça a bon fond, mais quand le message du film est à ce point vu et revu, ça ne suffit plus.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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