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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1181 : Coffee & Kareem (2020)

Publié le 9 Avril 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Policier, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Coffee & Kareem (2020) :

Policier maladroit et balbutiant, James Coffee (Ed Helms) est publiquement humilié lorsqu'un criminel sous sa garde s'évade, sous l'œil des caméras et des médias. Pour ne rien arranger, il doit faire face à l'hostilité de sa collègue (Betty Gilpin), et doit gérer Kareem (Terrence Little Gardenhigh), le fils de sa compagne (Taraji P. Henson). Un adolescent de 12 ans qui s'imagine rappeur et dur à cuire, qui déteste la police et que Coffee tente d'amadouer... jusqu'à ce que le duo se retrouve embarqué dans une histoire de meurtre et de corruption policière.

Une comédie policière façon buddy cop movie, filmée pour Netflix par le réalisateur du peu convaincant Stuber, et qui s'avère un peu meilleure que ce dernier, sans vraiment cependant proposer grand chose de mémorable.

Le vrai problème, ce sont les personnages : Ed Helms fait du Ed Helms (incapable, incompétent, balbutiant et totalement émasculé), le jeune Terrence Little Gardenhigh joue les gamins impertinents et précoces (qui mérite bien souvent des baffes, mais n'en reçoit jamais), Taraji Henson joue les mères afro-américaines clichées, à grande gueule, à grande attitude et dominantes, et le tout ne sort jamais de ce cadre vraiment très convenu d'un Ed Helms constamment humilié par tous les autres personnages, de sa compagne aux autres policiers en passant par tous ceux qu'il croise.

Et occasionnellement, ça fonctionne, avec un Helms qui se donne totalement à son personnage. Mais 90 minutes de Helms, c'est beaucoup quand ce protagoniste ne repose que sur un seul ressort comique, sans même réellement avoir droit à un moment cathartique sur la fin.

Heureusement, l'avantage certain de Coffee & Kareem sur Stuber, c'est Betty Gilpin (déjà dans Stuber, cela dit), ici dans l'un des rôles principaux, celui d'une policière rivale de Helms. Une Gilpin qui, tout comme Helms, se donne à fond, ce qui débouche sur des moments vraiment drôles dans le dernier tiers du métrage.

Dommage que le script soit à ce point cousu de fil blanc, et qu'à l'instar des humiliations subies par Helms, le ressort comique du petit Kareem qui se prend pour un grand, jure, parle de sexe et se montre impertinent, n'a d'intérêt que jusqu'à un certain point ; ensuite, ça devient répétitif, et ça lasse.

3/6 (parce que contrairement à Stuber, ce n'est pas trop mou) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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S
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo) Au plaisir.
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