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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1134 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Quand Charlie tombe amoureux (2019)

Publié le 12 Février 2020 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Quand Charlie tombe amoureux (Ode To Joy - 2019) :

Victime de cataplexie lui faisant perdre connaissance dès qu'il ressent une émotion joyeuse, Charlie (Martin Freeman) tente d'éviter au maximum tout enthousiasme et toute émotion forte, avec l'aide de son frère Cooper (Jake Lacy). Jusqu'au jour où il rencontre la pétillante et spontanée Francesca (Morena Baccarin), dont l'énergie et la joie de vivre contrastent fortement avec le quotidien du bibliothécaire...

Une comédie romantique américaine indépendante écrite et réalisée par des scénaristes de sitcom (dont le réalisateur du médiocre remake d’Arthur, avec Russell Brand) et qui, après un premier quart d'heure amusant et prometteur, finit par s'avérer assez inégale ; principalement parce qu'elle ressemble beaucoup trop à son personnage principal pour son propre bien : étrangement rigide et distant, ce métrage refuse d'assumer sincèrement sa romance (assez basique), et se place des bâtons dans les roues en passant par des digressions forcées et assez artificielles.

À l'image du personnage interprété par Melissa Rauch, une actrice au demeurant talentueuse et sympathique, qui ici compose un personnage amusant, mais qui n'est pas souvent crédible, et semble sorti d'un sketch du SNL plutôt que d'être un véritable être humain.

C'est d'autant plus dommage que la distribution est de qualité, que ce soit au niveau des rôles principaux (Freeman et Baccarin ont une bonne alchimie) qu'au niveau des personnages secondaires (notamment Shannon Woodward dans un petit rôle).

Mais dans l'ensemble, si le métrage se regarde sans grande difficulté, le tout ne trouve jamais vraiment son rythme de croisière, et reste assez laborieux, un peu tiré vers le bas par son protagoniste désabusé et cynique, qui est constamment tiraillé entre son caractère peu attachant, et le capital-sympathie de son interprète.

2.5 + 0.5 pour la distribution = 3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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