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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2019 - 51 - La Légende de Klaus (2019)

Publié le 25 Décembre 2019 par Lurdo in Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Netflix

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Klaus (2019) :

Envoyé par son père à Smeerensburg, une île nordique perdue, pour y faire ses preuves en tant que futur postier, Jesper (Jason Schwartzman), un jeune homme égocentrique et fainéant, découvre là deux clans qui s'affrontent depuis des siècles, les Krum (Joan Cusack, etc) et les Ellingboe (Will Sasso, etc). Après avoir compris que personne à Smeerensburg n'utilise le courrier postal, Jesper réalise que s'il veut retrouver son petit confort sur le continent, il va devoir trouver une combine : il parvient à convaincre les enfants du village d'écrire des lettres en échanges des jouets fabriqués par Klaus (J.K. Simmons), un menuisier veuf vivant reclus dans les bois ; rapidement, avec l'aide d'Alva (Rashida Jones), l'institutrice, Jesper organise la distribution des jouets de Klaus, sans ce douter que cette idée n'est pas du goût des deux familles régnant sur l'île...

Un dessin animé Netflix à l'animation plus traditionnelle, mêlant 2D et 3D, et chapeauté par le créateur espagnol de la franchise Moi, Moche et Méchant, dont on retrouve ici certains coups de crayon, et un sens de l'humour assez européen.

En tant que long-métrage d'animation et film de Noël, ce n'est pas parfait : la grosse partie mise en place, jusqu'à l'arrivée de Klaus, est un peu bancale au niveau du rythme ; la direction artistique très particulière ne sera pas forcément du goût de tout le monde ; le côté "déconstruction du mythe" se limite un peu à une reconstruction à l'envers où chaque élément du Père Noël est systématiquement expliqué ; le quiproquo de dernière minute est non seulement prévisible, mais aussi un peu trop basique ; et la bande originale d'Alfonso Aguilar est compétente, mais peu mémorable.

Et pourtant, malgré tout cela, le film a un charme certain, qui fait vraiment plaisir à voir, et qui donne envie de tout lui pardonner.

Ainsi, à partir du moment où Klaus entre en scène, le film commence à prendre véritablement vie, et à s'engager sur une voie vraiment sympathique. Une grande part de ce succès est due, comme je le mentionnais, à un humour typiquement européen et décalé, et à des personnages secondaires qui ont tous une personnalité - soit développée par le script, soit de par leur apparence - mais aussi aux idées du scénario, qui revisite le mythe de manière souvent amusante et originale : tout cela donne vie à cette petite île étrange, à ce Klaus mélancolique (qui a d'ailleurs droit à une dernière scène très jolie), et rend tout ce petit monde attachant.

En somme, même s'il y a des défauts dans tout cela, le capital sympathie est conséquent, le résultat très plaisant et techniquement très réussi, le doublage efficace... bref, c'est un joli succès pour Netflix.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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