Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Noël au Palace (Christmas at the Plaza - 2019) :
À trois semaines de Noël, Jessica (Elizabeth Henstridge), historienne archiviste malheureuse en amour, arrive au Plaza Hotel de New York pour y mettre en place une exposition célébrant les fêtes de Noël, telles que vécues au fil des décennies par l'établissement. Là, aux côtés de Nick (Ryan Paevey), responsable de la décoration festive de l'hôtel, elle va se plonger dans les archives du Plaza, et tenter de résoudre le mystère des cimiers traditionnels ornant chaque année l'arbre de Noël de ce monument incontournable de la Grande Pomme...
Ouhlà celui-là, je n'ai pas du tout accroché. Pourtant, tout semblait réuni pour donner lieu à un téléfilm sympathique, entre le cadre (j'ai toujours aimé le Plaza, notamment depuis Maman, j'ai encore raté l'avion et le diptyque Eloise, déluge au Plaza et Eloise fête Noël), la distribution (le couple principal est théoriquement intéressant, et Bruce Davison, dans un rôle secondaire, est toujours un plus) et le sujet qui change un peu des villes natales idéalisées et des grandes villes hostiles.
Et puis non. L'histoire s'avère une accumulation de rebondissements, de postulats et de quiproquos éventés et/ou improbables (l'ex de Nick qui ressurgit l'espace d'une scène pour un quiproquo bancal, le compagnon de Jessica qui se fait larguer de manière piteuse, les délais irréalistes imposés à l'héroïne, les réactions de sa patronne, le concept même d'une exposition conçue à moins de trois semaines de sa date d'inauguration, le "mystère" des cimiers et de leur créateur, la décoration lumineuse de la façade de la maison de l'héroïne effectuée sans qu'elle ne s'en aperçoive, etc, etc, etc), avec pour protagoniste une Jessica vraiment peu attachante, à la fois pédante, inconstante, indécise, peu fiable (deux jours après avoir entamé la conception de l'exposition, elle songe déjà à tout abandonner et à laisser l'hôtel se débrouiller) et tout simplement dépourvue du moindre charme (alors qu'Elizabeth Henstridge avait un capital sympathie énorme dans Agents of S.H.I.E.L.D).
Bref, ajoutez à cela une écriture assez laborieuse et parfois bancale, et voilà un téléfilm bien décevant, qui frustre systématiquement plus qu'il ne convainc.
2.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
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