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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1053 : Le Parc des Merveilles (2019)

Publié le 2 Septembre 2019 par Lurdo in Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Nickelodeon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Le Parc des Merveilles (Wonder Park - 2019) :

Débordante d'imagination et très proche de sa mère (Jennifer Garner), avec qui elle a créé le Parc des Merveilles, un parc d'attractions imaginaire dirigé par des animaux magiques, June (Brianna Denski) perd toute créativité et toute envie le jour au sa mère tombe malade, et doit quitter le domicile familial. La fillette finit par fuguer, mais au beau milieu des bois, elle tombe sur son Parc, laissé à l'abandon, et menacé par les ténèbres. Avec l'aide des animaux du Parc (Ken Hudson Campbell, Kenan Thompson, Ken Jeong, Mila Kunis, John Oliver, Norbert Leo Butz), June va alors devoir sauver l'établissement de la destruction complète...

Un long-métrage d'animation Nickelodeon qui a connu une genèse difficile (plusieurs réalisateurs, etc), et qui semble donc un peu brouillon, tant sur la forme que sur le fond.

On sent bien que les scénaristes ont tenté de se rapprocher de la formule Pixar, avec une grosse métaphore évidente sur le pouvoir de l'imagination, et une tentative de virage émotionnel à la Là-Haut, mais le tout est malheureusement bien trop téléphoné pour fonctionner.

C'est d'ailleurs le problème du film : dépourvu d'une vraie vision d'ensemble, le métrage est un peu décousu, empli de moments superflus (le bus mathématique, tout ça), et il a la main bien trop lourde sur l'émotion et sur son message pour que ces derniers paraissent naturels et intégrés au reste du film.

Et c'est dommage, puisque ce dernier a bon fond, et que niveau production, direction artistique et animation, Wonder Park est loin d'être médiocre ; le doublage, notamment, est plutôt bon, entre la fillette qui incarne l'héroïne, et John Oliver, qui fait son grand numéro.

Mais dans l'ensemble, ça ne décolle jamais vraiment, et ça manque de subtilité pour vraiment réussir à susciter l'émotion recherchée.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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