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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2019 - 01 - La Prophétie de l'Horloge (2018)

Publié le 30 Septembre 2019 par Lurdo in Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

La Prophétie de l'Horloge (The House with a Clock in its Walls - 2018) :

Lewis (Owen Vaccaro), un enfant excentrique de 10 ans ayant récemment perdu ses parents, va s'installer dans la demeure étrange de son oncle bizarre, Jonathan Barnavelt (Jack Black). Là, il fait la connaissance de Florence Zimmerman (Cate Blanchett), voisine et amie de Barnavelt, et découvre que les deux adultes sont des sorciers, et que la maison cache en son sein un secret qu'ils tentent de percer, celui d'une horloge dissimulée dans ses murs...

Un film pour enfants librement adapté d'un roman assez populaire datant des années 70, et produit par Spielberg/Amblin... mais confié à Eli Roth, chantre de l'horreur et du torture porn immature et provocateur.

Un choix des plus étranges qui se traduit, dans les faits, par une réalisation des plus impersonnelles, et par une copie rendue manquant vraiment de style et d'atmosphère : d'autant plus dommage que la direction artistique est plutôt jolie (malgré quelques fautes de goût, comme ces citrouilles en plastique qui gardent la maison), et que la distribution y met du sien.

À titre personnel, je ne suis pas très client des choix effectués par Blanchett pour incarner son personnage, et le petit Vaccaro est relativement inégal (quand il joue la terreur, il en fait trois tonnes), mais dans l'ensemble, c'est honorable... seulement voilà : au final, malgré toutes ces bonnes intentions de départ, le tout finit par ressembler un peu à un Chair de Poule 3, parcouru de quelques fulgurances improbables (bébé Jack Black !?), mais incapable d'imposer un vrai rythme à son récit (comme le montre ce montage ultra-plat et sans énergie sur du Little Richard), tiré vers le bas par des scènes scolaires répétitives et prévisibles, et par une bande originale quelconque.

Ce n'est pas honteux, c'est tout à fait regardable, et ça assure le spectacle, mais c'est aussi totalement générique et oubliable.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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