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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #972 - QUINZAINE ALIENS - 08 - AVPR : Aliens vs. Predator Requiem - Unrated Cut (2007) + AVPR Redux (2015)

Publié le 27 Mai 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Science-Fiction, Horreur, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

AVPR : Aliens vs. Predator - Requiem (Unrated Cut) :

Lorsqu'un vaisseau extraterrestre s'écrase dans le Colorado, près de la ville de Gunnison, des xénomorphes s'en échappent et commencent à se reproduire en attaquant les habitants de la bourgade (Steven Pasquale, Reiko Aylesworth, John Ortiz, Johnny Lewis, Sam Trammell, Kristen Hager...) La panique s'empare progressivement de la bourgade, alors même qu'un Predator solitaire arrive sur place pour éliminer la menace xénomorphe...

Réputé pour être le pire opus des deux franchises Alien et Predator, AVPR ne m'a jamais semblé aussi mauvais qu'on voulait bien le dire. Le film est certes médiocre, et bourré de problèmes, à commencer par sa composante humaine : la distribution est vraiment insipide, digne d'une série tv tournée à Vancouver, et chaque fois que l'action se désintéresse des créatures, le film perd tout intérêt.

D'autant que, pour ne rien arranger, la photographie est ultra-sombre : le résultat d'un tournage sans beaucoup d'éclairages (il existe en ligne une vidéo du tournage où le chef opérateur de cet AVPR semble démoralisé, à force de répéter en vain qu'il n'y a pas assez de lumière), et d'une post-production qui a encore assombri le contraste et les images. Pourquoi ? Bonne question.

Le résultat est donc sans appel : bien souvent, on ne voit pas grand chose de ce qui se passe à l'écran, dans l'obscurité et sous la pluie. On a beau augmenter la luminosité de son écran, reste que l'étalonnage du film est calamiteux (et encore, c'était pire lors de la diffusion salles).

Ajoutez donc à cela des humains inintéressants au possible, et l'on se retrouve... tout de même avec de bonnes idées, dont un affrontement chasseur solitaire-nettoyeur Predator contre horde d'aliens menée par un hybride Alien/Predator (que l'on ne distingue pas assez pour vraiment pouvoir apprécier son design) plutôt réussi et pêchu.

C'est vraiment le problème de cet AVPR : s'il n'y avait pas les humains pour tout plomber, ça aurait fait un film sympathique, et ce malgré un côté fanservice/compilation des meilleurs moments des deux franchises un peu trop appuyé (notamment dans la bande originale de Brian Tyler), et dans le grand face à face final.

En l'état, et en dépit de tous les problèmes du film, j'ai toujours pensé qu'une fois que l'action était véritablement lancée (dans les 40 dernières minutes, en fait), le film était plutôt dynamique (bien qu'approximatif), avec certaines idées bien brutales... en somme, un film plus qu'imparfait, assez typique de ses réalisateurs, les frères Strause : script quelconque, personnages à baffer, mais tout ce qui à trait aux effets spéciaux est plutôt réussi, notamment ce Predator qui retrouve l'agilité et la réactivité totalement absents des chasseurs bodybuildés du précedent AVP.

Il faut donc simplement se farcir des personnages dont on n'espère qu'une chose : qu'ils y passent tous (ce qui se produit presque !).

2.25/6 (2/6 pour la version cinéma)

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AVPR : Aliens vs. Predator - Requiem (Redux) :

Une version remontée disponible sur le web, et qui élimine plus d'une heure de métrage (tout ce qui concerne les humains, en fait), pour produire 34 minutes d'Aliens se battant contre un Predator. C'est limpide (d'autant plus que l'internaute responsable a ré-étalonné l'image pour la rendre plus lisible), c'est direct et efficace, ça va droit au but, et ça souligne bien le fait qu'il y a là, dans ce métrage, un bon tiers de réussi.

Après, comme tous les remontages amateurs de films, ça reste forcément imparfait (les personnages humains, dépourvus d'introductions et totalement coupés au montage, font d'autant plus tache lorsqu'ils réapparaissent, donnant lieu à des transitions parfois abruptes), et ça n'a de valeur qu'en tant qu'exercice de style. Mais tout de même, ça fonctionne plutôt bien.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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