Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #968 - QUINZAINE ALIENS - 04 - Predator 2 (1990)

Publié le 23 Mai 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Science-Fiction, Action, Thriller, Policier, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Predator 2 :

En 1997, alors qu'une vague de chaleur et de crime enveloppe Los Angeles, des meurtres étranges semblent frapper divers gangs et cartels de la ville. Harrigan (Danny Glover), un inspecteur de police, tente de trouver le coupable, mais bien vite, Peter Keyes (Gary Busey), un agent du FBI, marche sur ses plates-bandes, et lui met des bâtons dans les roues. Car les crimes sont l'oeuvre d'un chasseur extraterrestre suréquipé, et le gouvernement est bien décidé à le capturer..

Une suite tout à fait honorable au premier opus, qui respecte l'original, développe son univers, sa mythologie, et troque la jungle d'Amérique Centrale pour la jungle urbaine d'un Los Angeles en pleine guerre des gangs.

Alors certes, ça n'a pas forcément la maîtrise formelle et l'impact de l'original, mais le film partage les mêmes scénaristes que le premier épisode, ce qui assure un certain respect de la créature et de sa nature ; derrière la caméra, Stephen Hopkins remplit sa mission sans fioritures, mais parvient à donner vie à une ville étouffante et poisseuse, démarrant son film sur les chapeaux de roues, avec dix minutes d'action bien tendues, qui lancent le récit dans la bonne direction.

Ensuite, le film ne ralentit jamais vraiment, reste toujours prenant, et bénéficie d'une distribution plutôt agréable : Robert Davi en patron irrascible, Adam Baldwin, Gary Busey, et bien sûr Danny Glover en flic dur à cuire atteint de vertige et arborant une expression incrédule pendant tout le métrage - on est loin d'un Schwarzenegger tout en muscles, mais c'est aussi ça qui fait que ce Predator 2 fonctionne.

Sans oublier Bill Paxton, qui nous refait plus ou moins son Hudson d'Aliens - un Aliens clairement cité ici, au travers de la scène du commando du FBI qui se fait décimer, par caméras interposées, avec le bruit du détecteur de mouvements en guise de bande-son.

Au final, on se retrouve donc avec un second épisode plutôt réussi de cette franchise, un épisode un peu plus léger (il y a plus d'humour), mais qui parvient à développer le mythe Predator sans l'endommager, comme Aliens avait su le faire en son temps avec l'Alien de Ridley Scott.

4.25/6 (dommage que le score de Silvestri soit à ce point redondant avec celui du premier film)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

Commenter cet article