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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #967 - QUINZAINE ALIENS - 03 - Predator (1987)

Publié le 22 Mai 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Action, Guerre, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Predator :

Lorsqu'un commando d'élite américain (Arnold Schwarzenegger, Bill Duke, Richard Chaves, Jesse Ventura, Sonny Landham, Shane Black) est envoyé au coeur de la jungle d'Amérique Central pour y accompagner Dillon (Carl Weathers), un agent de la CIA, et libérer des otages, les soldats ne se doutent pas qu'ils vont devenir là les proies d'un chasseur extraterrestre furtif et implacable...

Premier film de studio de John McTiernan, un tournage compliqué au milieu de la forêt, pour un résultat qui fait date, plus intelligent et subversif qu'on veut bien souvent l'admettre.

Ou comment une équipe d'action heroes américains typiquement 80s, indestructibles, tout en muscles luisants, en armes pétaradantes, en testostérone et en one-liners (il n'y a qu'à voir la manière dont ils sont mis en valeur par la réalisation, par le script, et par cette scène d'assaut sur le camp ennemi, filmée et montée comme un film d'action typique par la seconde équipe) s'avère impuissante face au Predator invisible, pour qui les forces armées terriennes ne sont qu'une vaste blague.

Un film qui construit et déconstruit simultanément le film d'action à l'américaine, porté par une réalisation et un découpage maîtrisés de McT, une bande originale mémorable de Silvestri, une créature emblématique, et par une distribution de gueules qui se donnent complètement à leurs rôles respectifs.

On ne s'ennuie jamais, et si l'on pourra toujours regretter des imperfections techniques trahissant les difficultés de tournage - prise de son et post-synchronisation parfois approximatives, certains plans éloignés assez flous, imperfections dans les déplacements ralentis du Predator, qui avance parfois à quatre pattes - on assiste là à la naissance d'un mythe cinématographique, mythe qui reste prenant de bout en bout, depuis ses premiers instants façon "America, fuck yeah !" jusqu'à son grand final et son affrontement primal.

Excellent.

"CONTACT !"/6 (5/6)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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