My Dinner with Hervé (2018) :
Journaliste à la ramasse et ex-alcoolique, Danny (Jamie Dorman) obtient une dernière chance de ressusciter sa carrière : interviewer, dans la même journée, Gore Vidal et Hervé Villechaize (Peter Dinklage). Mais Villechaize s'avère des plus incontrôlables et fantaisistes, et promet à Danny une histoire fascinante s'il accepte de l'accompagner durant ses errances nocturnes de club en club...
Biopic HBO écrit et réalisé par Sacha Gervasi, scénariste du Terminal de Spielberg, réalisateur de Hitchcock et du documentaire sur le groupe Anvil, ex de Geri Haliwell et membre de la famille Rothschild, qui raconte ici la nuit excentrique qu'il a passée avec Hervé Villechaize juste avant sa mort.
Et dans l'absolu, l'histoire de Villechaize est assez touchante et triste, bien que très classique. C'est peut-être là le vrai problème de ce téléfilm, pourtant porté à bout de bras par un Dinklage impérial : c'est ultra balisé de bout en bout, à la limite du cliché (toute la fin est cousue de fil blanc, depuis la revanche du journaliste sur ses collègues, jusqu'à la photo finale, en passant par l'utilisation de Bittersweet Symphony), ça téléphone largement ses effets (le côté narrateur non fiable est évident), et ça passe beaucoup trop de temps à développer la vie pourrie de Dorman/de l'avatar du scénariste/réalisateur.
Et très franchement, cette partie du film ne m'a pas vraiment intéressé, et j'ai trouvé que cela alourdissait notablement le récit, en lui donnant un gros coup de mou, notamment une fois la première heure passée.
Dommage, car l'ensemble du métrage est plutôt intéressant, à défaut d'être révolutionnaire (mention spéciale à Andy Garcia en Ricardo Montalban).
3.75/6 (pour Dinklage)
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