Sweet Seventies (Swinging Safari - 2018) :
Le temps de l'été 1975, en Australie, les esprits et les hormones de trois familles voisines, les Hall (Guy Pearce, Kylie Minogue, etc), les Jones (Radha Mitchell, Julian McMahon, etc) et les Marsh (Asher Keddie, Jeremy Sims, etc) s'échauffent, alors même qu'une baleine s'échoue sur la plage voisine, et que les adultes décident de s'essayer à l'échangisme. Mais de son côté, deux de leurs enfants, Jeff Marsh (Atticus Robb), apprenti réalisateur, et Melly Jones (Darcey Wilson), timide et désabusée, contemplent toute cette agitation avec lassitude, prêts à un changement de cadre et de vie...
Une comédie australienne écrite et réalisée par Stephan Elliott, déjà à l'origine de Priscilla, folle du désert, et qui s'attaque au portrait corrosif de plusieurs familles déglinguées, dans les années 70.
Un petit côté Jean Shepherd dans la narration, des moments d'humour (gentiment) noir improbables (le flashback sur le parasol, le destin du chien, les cascades, le grand final), une réalisation inventive et ludique, bref, ça a beau ne pas être très bien rythmé (ou plutôt, c'est d'une nonchalance assez typique de l'Australie), ça finit tout de même par emporter l'adhésion grâce à sa décontraction et son côté décomplexé.
4/6
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