Ocean's Eight (2018) :
À sa sortie de prison, Debbie Ocean (Sandra Bullock) recrute six spécialistes pour faire un casse inédit : dérober, à l'occasion du Met Gala, le collier Cartier d'une valeur de 150 millions de dollars porté par l'actrice Daphne Kluger (Anne Hathaway). Pour cela, elle a besoin des services de Lou (Cate Blanchett), d'Amita (Mindy Kaling), de Tammy (Sarah Paulson), de Nine Ball (Rihanna), de Constance (Awkwafina), et de Rose Weil (Helena Bonham Carter), afin d'infiltrer le gala, et d'en ressortir sans se faire remarquer...
Spin-off/version 100% féminine de la franchise Ocean's Eleven, ce Ocean's Eight s'avère un film tout à fait regardable, et assez professionnel et compétent à tous les niveaux... mais aussi en total pilotage automatique.
Tout est ultra-balisé, sans fantaisie, sans énergie, sans surprises, sans antagoniste fort, et c'est exactement le genre de métrage qui est aussitôt vu, aussitôt oublié.
D'autant plus que son rendu visuel est assez terne et artificiel (à certains moments, devant certaines des actrices, on se demande si ce que l'on a sous les yeux est le produit de trop de botox/chirurgie, ou si la post-production a eu la main un peu trop lourde sur le traitement de l'image et les filtres numériques), et que sa distribution n'est que partiellement convaincante (Hathaway est très bien, Bonham-Carter s'amuse, mais les autres sont plus en demi-teinte), et trop souvent sous-exploitée (les 2/3 de la distribution principale font quasiment de la figuration).
Bref, c'est longuet, c'est loin d'être exceptionnel et c'est loin d'être indispensable.
Un petit 3/6 (et encore, c'est en étant généreux)
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