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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #895 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Trop Belle ! (2010), The Break-Up Artist (2009) & People Places Things (2015)

Publié le 16 Février 2019 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Canada

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Trop Belle ! (She's Out of my League - 2010) :

Kirk (Jay Baruchel) est un mec paumé et quelconque, qui travaille au TSA, à un poste qui ne l'intéresse pas le moins du monde. Jusqu'au jour où il s'éprend de Molly (Alice Eve), une jeune femme talentueuse, splendide, et ne jouant pas dans la même catégorie que lui - une jeune femme qui, à sa grande surprise, s'intéresse aussi à lui. Mais entre ses nombreux complexes, les conseils improbables de ses amis (T. J. Miller, Nate Torrence, Mike Vogel), et ses proches (Debra Jo Rupp, Adam LeFevre, Kyle Bornheimer, Jessica St. Clair, Hayes MacArthur) et son ex jalouse (Lindsay Sloane), Kirk va avoir bien du mal à faire fonctionner cette relation improbable...

Une comédie romantique ma foi assez sympathique et amusante, qui fonctionne en grande partie sur le charisme et le capital sympathie de tous ses acteurs (principaux comme secondaires), et qui, si elle n'est pas parfaite (les quelques saillies graveleuses façon American Pie font vraiment pièce rapportée), s'avère globalement assez charmante et agréable à suivre.

4.25/6

The Break-Up Artist (2009) :

Spécialiste en ruptures amoureuses et cynique ne croyant plus à l'amour, Britney (Amanda Crew) en a fait son métier, avec ses deux amies Tiffany (Ali Liebert) et Robyn (Moneca Delain) : elle se charge des ruptures d'autrui, en échange d'une rémunération confortable. Jusqu'au jour où un concurrent sérieux commence à lui faire de l'ombre : Rick (Peter Benson), celui-là même qui avait su séduire Britney quelques temps plus tôt. En difficultés financières, la jeune femme s'effondre et, désormais seule, elle accepte de s'occuper de Mike (Ryan Kennedy), un artiste qui demande à Britney de l'aider à reconquérir sa soeur, Ashley (Serinda Swan)...

Une comédie romantique canadienne qui, étrangement, semble avoir 10 ans de retard, tant elle cumule tous les clichés des rom-coms pour jeunes de la fin des années 90 : chansons pop insipides, distribution jeune qui n'aurait pas dépareillé sur la CW, écriture simpliste, interprétation très caricaturale (certains seconds rôles sont calamiteux ; d'autres, comme Ali Liebert en blonde un peu idiote, sont tout simplement géniaux), quiproquos forcés, grand montage final nostalgique qui passe la relation principale en revue, et narration qui refait Cyrano en pilotage automatique.

Franchement rien de vraiment folichon au programme, donc, malgré une distribution principale pas désagréable du tout.

2 + 0.25 pour Liebert, excellente = 2.25/6

People Places Things (2015) :

Dessinateur et professeur d'art new-yorkais, Will Henry (Jemaine Clement) découvre soudain, à l'occasion de l'anniversaire de ses deux fillettes, que sa femme Charlie (Stephanie Ellynne) le trompe. Un an plus tard, Will tente de se reconstruire, mais la tâche est plus compliquée qu'il n'y paraît, entre ses élèves, ses jumelles, son ex-compagne égoïste, et sa romance naissante avec Diane (Regina Hall), mère d'une de ses élèves (Jessica Williams)....

Une semi-comédie romantique indépendante relativement frustrante, car sympathique, mais avec quelques défauts évidents, qui empêchent d'adhérer totalement au film.

Le thème du père célibataire/veuf qui tente de se reconstruire en élevant seul sa ou ses filles semble être quelque chose qui parle vraiment au scénariste/réalisateur James C. Strouse, puisque c'est récurrent dans sa filmographie. Néanmoins, ici, Strouse accable le personnage de Charlie (la femme infidèle) de tous les défauts : infidèle, geignarde, capricieuse, égoïste, jalouse, versatile... on en vient à vraiment détester son personnage, d'autant plus que l'écriture se contente d'équilibrer à peine la balance des torts, dans ce mariage.

En se limitant à faire de Charlie la "méchante" du film et de cette relation, Strouse donne presque l'impression de vouloir régler des comptes ou exorciser des démons.

Autre souci, le casting : pas de problème au niveau de Clement, ou de ses filles. Par contre, en face, j'ai eu nettement plus de mal avec Jessica Williams - que j'aime beaucoup, mais qui semble clairement nettement plus âgée que son rôle d'étudiante de 19 ans - et avec Regina Hall - qui, elle, m'a paru en pilotage automatique durant toutes ses premières scènes.

C'est très subjectif, j'en conviens, mais ça m'a empêché d'adhérer à cette nouvelle relation, supposée contraster avec l'ancienne. Ajoutez à cela une fin un peu en queue de poisson, qui en laisse beaucoup à l'imagination, et on se retrouve avec un métrage pas forcément désagréable, à l'interprète principal attachant, mais qui donne, par moments, l'impression d'être un peu inabouti, ou du moins, assez frustrant.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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