Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...
Every Day (2018) :
Alors que son couple bas de l'aile, Rhiannon (Angourie Rice), une jeune lycéenne, s'aperçoit soudain au terme d'une journée idyllique et rarissime avec son petit ami, que celui-ci a été possédé pendant 24 heures par une entité mystérieuse, "A". Bien vite, elle apprend alors à connaître l'entité et sa malédiction : sans famille ni port d'attache, A change de corps sans pouvoir contrôler le phénomène, condamné à changer chaque jour de visage et/ou de sexe sans jamais trouver le bonheur. Mais maintenant que Rhiannon connaît son secret, et s'éprend de A, tout pourrait bien changer...
Une romance fantastique adaptée d'un roman young adult, et qui, à ma grande surprise, s'avère plutôt bien menée et intéressante.
Une grande partie du métrage repose en effet sur les épaules de la talentueuse Angourie Rice, jeune actrice australienne qui, depuis ses débuts prometteurs dans These Final Hours, et son rôle dans The Nice Guys, continue de prouver son talent et son potentiel de jeune première.
Le reste de la distribution, cela dit, est loin d'être mauvais, avec Maria Bello et Debby Ryan dans des petits rôles secondaires, et tout un assortiment de "visages" par lesquels passe A, soit autant de jeunes acteurs tout à fait compétents, qui se mettent au service d'un postulat intrigant, mêlant fantastique à une métaphore sur le genre, l'identité sexuelle, etc.
Bref, c'est plutôt sympathique et intéressant, tout ça... et si ce n'était à cause de cette conclusion trop mélodramatique et précipitée, je lui aurais bien mis un 4/6.
En l'état, un gentil 3.75/6 suffira.
In a Relationship (2018) :
Jeune couple de Los Angeles ensemble depuis des années, Owen (Michael Angarano) et Hallie (Emma Roberts) s'entendent de moins en moins bien, incapables de franchir un cap dans leur relation. Alors même qu'ils se séparent le temps d'un été, leurs deux amis Matt (Patrick Gibson) et Willa (Dree Hemingway) se rencontrent et tombent amoureux...
Une comédie romantique indépendante sur deux couples aux interprètes sympathiques, qui se croisent, se disputent, s'éloignent et se rapprochent. En soi, rien de bien original ou d'innovant, mais la distribution rend le tout assez agréable à suivre, à défaut d'être particulièrement passionnant.
3/6
Crazy, Stupid, Love (2011) :
Cal Weaver (Steve Carell) tombe de très haut lorsque son épouse Emily (Julianne Moore) lui annonce qu'elle l'a trompé avec un collègue (Kevin Bacon), et qu'elle demande le divorce. Ébranlé, Cal rencontre alors Jacob (Ryan Gosling), un grand séducteur qui décide d'aider le père de famille à se réinventer...
Une dramédie romantique chorale à la distribution conséquente et talentueuse - Carrell, Gosling, Bacon, Moore, Emma Stone, Marisa Tomei, Josh Groban, Analeigh Tipton, Julianna Guill, Liza Lapira, Joey King - et à l'humour assez drôle (Dan Fogelman est à l'écriture), qui rendent les deux heures de ce métrage assez agréables à suivre.
Mais... ça reste une dramédie romantique de deux heures, manquant clairement de rythme et de structure, et qui aurait largement bénéficié à être amputée d'un bon quart d'heure, si ce n'est plus.
Plus frustrant que rédhibitoire, à vrai dire, d'autant que personne ne se prend vraiment trop au sérieux dans le film, et que ça a même un petit côté vaudeville par moments, mais tout de même, la durée abusive du tout tire un peu le métrage vers le bas, ce qui est dommage.
4.25 -0.5 pour le manque de dynamisme et de rythme = 3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....
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