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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #876 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Deux Jours pour une Demande en Mariage (2018) & Mon Babysitter (2009)

Publié le 7 Février 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, Hallmark, Télévision, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Deux Jours pour une Demande en Mariage (Home By Spring - 2018) :

Organisatrice d'événements, Loretta (Poppy Drayton) a quitté sa petite ville de Louisiane - et Wayne (Steven R. McQueen) - pour s'installer à Los Angeles, où sa carrière est florissante. Mais lorsqu'un client lui demande de l'accompagner dans sa bourgade natale, et de l'aider à convaincre son futur beau-père qu'il est un véritable baroudeur, Loretta se retrouve confrontée à son passé, ce qui la trouble plus que de mesure...

Rom-com Hallmark très country (pas surprenant, puisqu'un musicien country a développé le téléfilm pour la chaîne, et apparaît dans l'un des rôles secondaires), qui a pour elle une distribution principale pas désagréable du tout : Steven R. McQueen (des Vampire Diaries) apporte suffisamment d'attitude à son personnage pour éviter qu'il ne soit transparent, et Poppy Drayton (des Chroniques de Shannara) tranche agréablement avec les héroïnes Hallmark habituelles (c'est une petite brunette menue, discrète, quasiment pas maquillée, et à l'interprétation toute en retenue et en timidité).

Ce couple principal (et le "rival" amoureux, interprété par un Michael Welch un peu décalé et excentrique en acteur à la manque) fonctionne ainsi plutôt bien ; on ne peut pas forcément en dire autant du scénario, dans son ensemble : un peu trop capillotracté pour être vraiment crédible (les couches successives de supercheries sont un peu inutiles), il tente de concilier quiproquos professionnels et autres interruptions manquant un peu de folie, et romance un peu trop balisée, pour un résultat qui manque gentiment de punch.

Et puis bon, je dois bien l'avouer : autant l'environnement louisianais est assez agréable et rustique, autant tout le côté country, avec guitare folk, ou encore avec ce musicien-producteur-scénariste-acteur qui pousse la chansonnette au coin du feu et donne des conseils sages et avisés, bof.

3 - 0.25 pour le placement produit involontairement hilarant pour des capsules d'huile de poisson oméga 3 = 2.75/6

Mon Babysitter (The Rebound - 2009) :

Lorsqu'elle découvre que son mari la trompe, Sandy (Catherine Zeta-Jones) quitte sa vie de quadragénaire mère au foyer de banlieue pour s'installer à New York avec ses enfants. Là, elle rencontre Aram (Justin Bartha), un vingtenaire paumé, récemment divorcé, qui accepte de devenir le babysitter des enfants de Sandy. Et malgré la différence d'âge, les deux adultes finissent par se rapprocher, et par tomber amoureux l'un de l'autre...

Une pseudo-comédie romantique sur la différence d'âge, réalisée et écrite par le mari de Julianne Moore, ce qui explique probablement comment ce métrage a été financé.

Parce que pour être franc, ce n'est clairement pas sur la qualité de son script et de son écriture qu'il s'est vendu.

Tout ici est en effet à la fois profondément basique, prévisible, et étrangement vulgaire et aberrant : l'humour est rare et bas de plafond, avec des saillies pipi-caca-bite-couille particulièrement infantiles (John Schneider en chiropracteur pervers, obsédé et crade, par exemple) ; le récit est brouillon et s'éparpille ; CZJ & Bartha n'ont qu'une alchimie limitée (pas aidée par des dialogues et des situations improbables) ; les enfants (vulgaires et qui parlent de cul, donc) deviennent rapidement insupportables ; le rythme est anémique...

Pour résumer, ce n'est pas très drôle, pas très romantique, le tout semble constamment forcé et décousu (entre humour con, drame sérieux, romance bancale, message profond, tranche de vie, etc), et finit par tomber totalement à plat, ce qui ne donne qu'une envie : arrêter avant la fin, d'autant que le récit ne relève jamais vraiment la tête, et continue de lentement sombrer jusqu'à cette fin clichée au possible (à base de flashforward/montage de plus de cinq ans).

1/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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