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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #873 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une Romance-photo (2014) & Je Vais Épouser un Prince ! (2018)

Publié le 5 Février 2019 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Drame, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Une Romance-photo (The Memory Book - 2014) :

Jeune photographe ne croyant plus vraiment à l'amour, Chloe Davenport (Meghan Ory), découvre un vieil album photo des années 70 dans une brocante. Inspirée et décidée à retrouver le couple amoureux et heureux qui y apparaît (Art Hindle & Adrienne Barbeau), elle s'associe alors à Gabe Sinclair (Luke Macfarlane), un séduisant barman, pour tenter de remonter la piste de ces deux inconnus, quitte à traverser le pays pour y parvenir...

Une comédie romantique Hallmark tout ce qu'il y a de plus classique, et que j'ai abordée sans à priori, ni négatif ni positif : j'apprécie généralement Luke Macfarlane, mais j'ai habituellement nettement plus de réserves envers Meghan Ory.

Ici, cependant, bonne surprise, puisque l'histoire change un peu du tout-venant façon "héroïne citadine redécouvre le bonheur de la vie à la campagne" : c'est un film Hallmark Movies & Mystery, ce qui signifie que c'est mieux écrit/produit/filmé que la moyenne du genre, et que c'est un peu plus sérieux et dramatique.

Sans oublier le couple principal, qui a une très bonne alchimie. Macfarlane et Ory semblent ainsi vraiment s'amuser, leurs échanges sont dynamiques et malicieux, et leur enquête s'avère assez agréable à suivre (arrivant même à se montrer touchante sur la toute fin grâce à Hindle et Barbeau).

Ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste, c'est prévisible, et on se doute bien que les extérieurs tournés sans les acteurs à San Francisco ne sont que des stock-shots, mais dans l'absolu, c'est loin d'être désagréable dans le genre.

3.75/6

Je Vais Épouser un Prince ! (Royally Ever After - 2018) :

Sara (Fiona Gubelmann), une enseignante du New Jersey, découvre un beau jour que son fiancé, Daniel (Torrance Coombs), est en réalisé le prince héritier d'une petite île anglaise, St-Ives, et que si elle veut l'épouser, elle va devoir choisir entre sa vie tranquille, et une vie de princesse auprès d'une famille royale assez hostile...

Si ce résumé vous rappelle quelque chose... ce n'est pas surprenant. Royally Ever After, téléfilm Hallmark mis en chantier pour profiter au maximum du mariage princier de Harry & Meghan, est une énième resucée de la même histoire, traitée en long, en large et en travers par la chaîne, et d'ailleurs très similaire au My Christmas Prince (Lifetime) de Noël 2017.

Je vais donc juger cette nouvelle version à l'aune de ce dernier métrage, et tout de suite, quelque chose saute aux yeux : le ton. Contrairement à bon nombre d'autres téléfilms au même sujet, Royally Ever After opte pour un ton beaucoup plus léger et décontracté.

Malgré sa coiffure ridicule et son manque de charisme, le Prince a ainsi une bonne alchimie avec Fiona Gubelmann, et le couple possède par conséquent une jolie énergie.

Malheureusement, si Gubelmann fait tout son possible pour rendre crédible son personnage d'institutrice un peu gauche du New Jersey, l'écriture ne suit pas vraiment : rapidement, les traits sont grossis jusqu'à l'overdose, entre les mésaventures de Sara à la cour, les parents royaux froids et distants, la sœur du Prince manipulatrice... tous les clichés se succèdent, les dialogues paraissent artificiels, et dans un effort de compenser pour tout ça, l'interprétation finit par être forcée.

La situation ne s'améliore pas lorsque les parents de Sara (écrits comme des beaufs) débarquent au palais, et lentement mais surement, le film sombre dans la caricature, jusqu'à un final "émouvant" totalement surjoué tant l'écriture lui fait défaut.

Bref, un téléfilm cliché au possible, à l'écriture très faible, et qui n'a pour lui que son environnement naturel (tournage en Irlande), et son interprète principale, qui fait tout son possible pour donner de la vie à la caricature dont elle tient le rôle (le jeu de Gubelmann a fortement déplu, outre-Atlantique, mais franchement, elle n'y est pas pour grand chose dans le vide abyssal de Royally Ever After).

C'est faible, c'est redondant, c'est inutile, et ça a probablement été "écrit" en quelques jours sur un coin de table par un producteur fainéant.

2.75/6 si l'on n'a jamais vu aucune autre romance royale de la chaîne, 1.5/6 dans le cas contraire... disons 2/6 au final.

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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