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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2018 - 25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018)

Publié le 16 Décembre 2018 par Lurdo in Animation, Aventure, Canada, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Elliot, The Littlest Reindeer :

Lorsque l'un des rennes du Père Noël annonce soudainement son départ en retraite, à quelques jours de Noël, Santa (George Buza) doit lui trouver un remplaçant au plus vite, sous le regard inquisiteur de Corkie (Morena Baccarin), une journaliste fouineuse. Elliot (Josh Hutcherson), un cheval nain, décide alors de partir pour le Pôle Nord en compagnie de sa meilleure amie, la chèvre Hazel (Samantha Bee), pour participer aux sélections organisées par les lutins de Santa. Non seulement Elliot doit se déguiser pour espérer avoir une chance, mais en plus sa ferme natale est en péril, menacée par la maléfique Ludzinka (Martin Short), et un complot se trame parmi les lutins du Pôle : le petit cheval va désormais devoir choisir entre ses amis, et sa carrière potentielle à la tête du traîneau...

Un dessin animé canadien indépendant en images de synthèse, à la distribution vocale pas désagréable, et au rendu visuel globalement compétent, mais qui ne parvient jamais à se démarquer de ses nombreuses influences, notamment les dessins animés Dreamworks.

Fréquemment, en effet, le spectateur un peu aguerri aura l'impression de voir des morceaux d'autres films d'animation et de récits de Noël connus (Rudolph, Rise of the Guardians, etc), une impression encore renforcée par une bande originale composée par quatre personnes, et lorgnant très fortement sur le style John Powell (encore une fois, Dreamworks).

Rajoutez à cela quelques références qui tombent totalement à plat (le poney écossais peint comme Braveheart, ça ne parlera pas une seule seconde aux enfants qui regardent le film, et ça risque de ne pas vraiment parler non plus à leurs parents de 20-30 ans, à peine nés lorsque Braveheart est sorti), un script particulièrement décousu (beaucoup de sous-intrigues, qui finissent par se rejoindre, mais qui donnent au scénario un côté assez brouillon) et l'on se retrouve avec quelque chose de vraiment passe-partout, en un mot, d'ultra-générique.

3/6 (les enfants apprécieront probablement nettement plus ce métrage que les adultes les accompagnant)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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