Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : The Detour, saison 1 (2016)

Publié le 11 Novembre 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, TBS, Canada, USA, Les bilans de Lurdo

Série comique lancée en 2016 et créée par le couple Jason Jones et Samantha Bee, The Detour semble, au premier abord, lorgner très fortement sur la série des National Lampoon's Vacation : une famille d'incapables sur la route des vacances, des mésaventures improbables, et des personnages déjantés.

Mais en réalité, au fil des 10 épisodes de cette première saison, The Detour parvient à faire oublier cette influence, et à forger sa propre identité...

The Detour, saison 1 :

Sur la route des vacances, la famille Parker - Nate (Jason Jones), son épouse Robin (Natalie Zea), et leurs enfants Delilah (Ashley Gerasimovich) et Jareb (Liam Carroll) - tentent de rejoindre la Floride en voiture, depuis Syracuse, New York. Plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Nate cache bien des secrets à ses proches, et qu'il a aux trousses les autorités, ainsi que les agents de sécurité du laboratoire pharmaceutique où il travaille...

Dès son générique, le ton de The Detour est donné : des images et une musique entraînantes, qui rapidement dégénèrent à mesure que la bande son et les images sont corrompues. Soit une assez bonne illustration de ce qu'est le programme, un bon gros road trip qui vire progressivement au cauchemar.

En vrac, on a ainsi droit à des pannes de voiture, à une visite dans un strip-club, à un restaurant à thématique colonialiste, à un bed & breakfast pédophile, au village du Père Noël, au yacht d'un milliardaire, et bien plus encore : de quoi remplir les 10 épisodes de la saison, une saison qui part vraiment dans des directions toujours plus improbables et déglinguées.

Alors certes, il faut parfois subir les légers penchants graveleux du couple de scénaristes - Bee et Jones ont toujours eu tendance à taper occasionnellement en dessous de la ceinture, ce qui, ici, se traduit par quelques moments plus faibles, à base d'humour scatologique et sexuel un peu lourd.

Néanmoins, les acteurs (Jones en tête) se donnent totalement à leurs personnages, ce qui fait que ça passe. Les enfants, notamment, sont exceptionnels de naturel et d'enthousiasme, et s'avèrent même fréquemment plus drôles que les adultes qui les entourent.

Et puis, en parallèle, il y a cet artifice de narration, qui voit Jason Jones interrogé par les autorités, et raconter les événements de la série en flashbacks : ce qui aurait pu être superflu s'avère en fait réussi, puisque toute cette partie est joliment absurde, et amène un cliffhanger réussi à la fin de la saison.

En résumé, une bonne surprise que cette première année de The Detour : ce n'est pas parfait, et l'on pense toujours un peu aux mésaventures des Griswold, mais c'est tout de même très amusant, et ça se regarde sans le moindre effort.

Donc, naturellement, j'enchaîne avec la saison 2, dont je publierai le bilan la semaine prochaine.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

Commenter cet article