Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....
Slender Man (2018) :
Lorsqu'elles regardent une vidéo sur le web expliquant comment invoquer le Slender Man, Wren (Joey King), Hallie (Julia Goldani Telles), Chloe (Jaz Sinclair) et Katie (Annalise Basso) réalisent bientôt que la créature en a après elles, et l'une après l'autre, elles disparaissent mystérieusement...
Une tentative ratée de porter le creepypasta Slender Man sur grand écran, une de plus, confiée à un réalisateur français, et apparemment charcutée par le studio au montage (et lors de sa promotion), à en juger par les nombreux plans et scènes coupés que l'on peut voir dans la bande-annonce.
Mais pour être franc, même avec un paquet de scènes en plus, ce métrage n'aurait pas forcément été bien meilleur : entre son postulat générique, sa mythologie brouillonne, son atmosphère peu probante, ses bruitages un peu risibles (la cloche qui annonce la venue du Slender Man, notamment), son interprétation un peu forcée (Joey King aurait mérité d'être un peu plus canalisée), sa fin totalement plate et insipide, sa photographie très sombre, et ses personnages sous-développés, il n'y a ici pas grand chose à sauver, hormis quelques visages familiers (même si Annalise Basso ne fait malheureusement pas long feu).
À oublier très vite, donc.
1.5/6
The Hollow Child (2017) :
Adolescente ayant du mal à s'intégrer à sa famille d'adoption, Samantha (Jessica McLeod) délaisse trop souvent sa petite sœur Olivia (Hannah Cheramy), âgée de dix ans. Jusqu'au jour où la fillette disparaît en rentrant chez elle par les bois du voisinage, alors même que Sam devait l'accompagner. Et lorsqu'Olivia reparaît, quelques jours plus tard, Samantha s'aperçoit que sa sœur a changé, et qu'elle n'a plus rien de l'enfant innocent et bienveillant qu'elle a toujours connu...
Un métrage frustrant, je dois dire, car plutôt bien interprété et bien filmé, avec une photographie efficace et une atmosphère brumeuse... mais qui évolue en terrain tellement balisé (les histoires de changeling sont vieilles comme le monde, et un classique du cinéma fantastique - rien que Troll, par exemple) qu'il ne parvient jamais à vraiment se démarquer ou à faire forte impression.
Manque de tension, déroulement trop basique, budget trop limité (les effets numériques sont assez médiocres), rebondissements trop prévisibles (la toute fin), tout ça finit par tirer un métrage pourtant tout à fait honorable vers le bas, et par le faire basculer sous la moyenne.
Dommage, vraiment, qu'il n'y ait pas eu là matière à tenir 90 minutes sans s'essouffler, car la distribution et l'ambiance étaient efficaces et intéressantes.
3/6 - 0,25 pour le manque d'originalité = 2.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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