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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2018 - 33 - Delirium (2018)

Publié le 19 Octobre 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Drame, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Delirium :

Récemment relâché de l'asile psychiatrique où il était enfermé depuis bien des années, Tom (Topher Grace) s'installe dans le manoir familial dont il vient d'hériter, et où il est assigné à résidence, surveillé à distance par un officier de probation hostile et autoritaire (Patricia Clarkson). Mais rapidement, Tom commence à avoir des visions de son père décédé, et plus il explore la demeure familiale, plus les secrets enfouis de son passé remontent à la surface...

Un film de maison hantée/d'hallucinations produit par Blumhouse, avec le réalisateur du remake de La Dernière Maison sur la Gauche et +1 derrière la caméra, et le scénariste de Cell Phone (et de La Dernière Maison...) à l'écriture.

Avec Topher Grace dans le rôle titre (plutôt juste, même si pour quelqu'un sortant tout juste de l'asile, il est dans une forme olympique), Callan Mulvey dans celui de son frère, et des personnages féminins assez quelconques - Genesis Rodriguez en love interest rebelle mais insipide, et Patricia Clarkson en officier de probation violent et intraitable.

Et là, on tombe sur un des problèmes majeurs du film : non seulement le spectateur ne peut rien prendre de ce qui se produit à l'écran pour argent comptant (forcément, dès la première scène à l'hôpital, on t'explique que le personnage souffre d'hallucinations, donc le spectateur se méfie de tout), mais en plus, Patricia Clarkson n'est jamais crédible dans son rôle de fliquette badass et brutale.

Ajoutez à cela un rythme mollasson, des rebondissements improbables (quand le film se décide enfin entre hallucinations et réalité, c'est pour sombrer dans le grand n'importe quoi), et des moments ratés qui tentent de faire dans l'horreur asiatique (la vision dans l'écran de tv) ou dans les jump scares télégraphiées, et on se retrouve avec un métrage qui tombe totalement à plat, et qui a été sacrifié (à raison) par le studio sous la forme d'une sortie vidéo en catimini. 

1.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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