Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Zombies (Z-O-M-B-I-E-S) :
Dans la petite ville de Seabrook, les humains vivent aux côtés de Zombies pacifiques depuis un incident chimique 50 ans plus tôt. Mais la ségrégation bat toujours son plein, et lorsqu'un groupe de jeunes zombies intègre le lycée, cela ne se passe pas sans anicroches, notamment pour Zed (Milo Manheim), zombie rêvant d'intégrer l'équipe de football, et Addison (Meg Donnelly), apprentie-cheerleader, qui sont épris l'un de l'autre.
Je le mentionnais en parlant des Descendants, mais Disney a totalement abandonné l'idée de produire des D-Coms d'Halloween, alors que c'était, pendant près d'une vingtaine d'années, un incontournable du Disney Channel.
En 2017, il en a été de même, et Zombies (adaptation d'un pilote de série avortée intitulée Zombies & Cheerleaders, produit en 2011, au sommet de la vague zombies, et peu de temps après les High School Musical) a donc été diffusé... deux jours après la Saint Valentin. Certes. Il ne faut pas chercher à comprendre, je crois.
Zombies, donc, est une sorte de Roméo & Juliette à la sauce mort-vivant, ou pour être plus exact, c'est un mélange très clair de Hairspray (même métaphore, même environnement, même déroulement), des Descendants (mêmes producteurs, même postulat), des chorégraphies modernes des Step Up (même chorégraphe), et de High School Musical, forcément.
Alors, DCom oblige, on se retrouve avec pas mal des clichés habituels du genre, depuis la distribution (la jolie héroïne, le héros comique mais pas trop, la petite sœur, la rebelle, l'idiot, le méchant un peu efféminé, la meilleure copine rondouillarde et afro-américaine...), en passant par le maquillage des zombies (plus proches du Joker - cheveux verts et grosses cernes - que de morts-vivants), et les chansons tour à tour insipides ou lorgnant sur un style Hamiltonien.
Mais ce n'est pas forcément désagréable à regarder : les chorégraphies sont efficaces, les deux acteurs principaux ne sont pas mauvais, et il y a en prime un propos très approprié, en ces temps de Trump, sur l'intégration, la tolérance, et l'inutilité d'un mur pour repousser "l'Autre".
Bref, je ne vais pas noter, n'étant pas du tout le public visé, mais je regrette néanmoins que le film ait été sacrifié à la sortie de l'hiver, alors qu'il aurait tout à fait eu sa place en octobre.
?/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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