L'Île aux Trésors (2007) :
Au 18ème siècle, des individus disparates (Gérard Jugnot, Alice Taglioni, Vincent Rottiers, Jean-Paul Rouve) s'associent pour mettre leur ressources en commun, et partir à la recherche du trésor du Capitaine Flint...
Une production franco-européenne tout simplement ratée, et qui, malgré son budget confortable, échoue à réinventer de manière intéressante ou dynamique L'Île au Trésor de Stevenson.
La faute à un script plat et quelconque, à une réalisation médiocre, toute en plans serrés et gros plans cache-misère, à une interprétation assez forcée, et à une distribution assez inégale - Alice Taglioni, notamment, est insipide au possible, alors que son rôle est crucial.
C'est mou, étrangement étriqué et terne malgré son budget conséquent, et même la bande originale symphonique de NIcholas Todd (au demeurant assez réussie et épique) finit par paraître hors-sujet, tant ce qu'il y a à l'écran n'est pas à la hauteur de ce que la musique tente de faire ressentir.
1/6
Benoît Brisefer - Les Taxis Rouges (2014) :
Benoît Brisefer (Léopold Huet), dix ans, est un petit garçon à la force surhumaine, qui ne perd ses pouvoirs que lorsqu'il est enrhumé. Lorsque le maléfique Poilonez (Jean Reno) arrive en ville à la tête de sa compagnie de taxis ultra-modernes, aux méthodes peu catholiques, Mr. Dussiflard (Gérard Jugnot), l'ami chauffeur de taxi de Benoît, en est la victime, et rapidement, lui et l'enfant sont envoyés à l'autre bout du monde par Poilonez, dont les plans machiavéliques ne peuvent s'embarrasser de fouineurs dans leur genre...
Un film adapté de l'oeuvre de Peyo par un réalisateur peu connu (et décédé en 2017) et par cinq scénaristes (!), ce Benoît Brisefer s'avère un métrage globalement assez fidèle à la bande dessinée d'origine, ce qui n'est pas forcément une bonne chose.
Le film s'avère en effet très vieillot et poussif dans sa forme et dans sa structure : il est mollasson (gros ventre mou à mi-parcours), les effets spéciaux sont relativement fauchés, et à peine dignes d'un film des années 90 (notamment lorsque l'enfant court devant un fond vert), la post-synchronisation est approximative, la réalisation peu inspirée, et l'interprétation est très inégale (certains acteurs étant en pilotage automatique, d'autres se démenant, comme Jugnot, et d'autres encore, comme Léopold Huet, atteignant rapidement leurs limites de jeu).
En résumé, ce long-métrage de moins de 73 minutes est particulièrement laborieux, à l'image de son générique d'ouverture de plusieurs minutes, basique, lent et sur fond noir, et qui donne bien le ton du reste du métrage. Un ratage.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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