Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #787 : MOIS FRANÇAIS - Les Seigneurs (2012) & L'Ascension (2017)

Publié le 5 Août 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Sport, Romance, Aventure

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Les Seigneurs (2012) :

Footballeur has-been contraint de trouver un emploi stable dans le cadre de son divorce, Patrick Orbéra (José Garcia) accepte le poste d'entraîneur d'une petite équipe bretonne à la dérive. Il recrute ainsi ses anciens coéquipiers de l'équipe de France, tous aussi paumés que lui (Ramzy Bédia, Omar Sy, Joey Starr, Gad Elmaleh, Franck Dubosc)... mais rapidement, contre toute attente, cette équipe de bras-cassés commence à trouver son rythme et à enchaîner les victoires.

Une comédie sportive qui sent bon le déjà vu, tant sur le plan de son scénario que de son illustration musicale (qui reprend à un moment crucial le thème du Dernier des Mohicans/The Gael de Dougie Maclean), et qui peine à impliquer le spectateur dans le sort de cette équipe de bras cassés aux perruques improbables.

Forcément, vu le nombre de visages familiers à l'écran, le script se démène pour les laisser chacun faire leur numéro, et il ne reste plus grand chose, en fin de compte, pour justifier un investissement émotionnel quelconque.

Ce qui n'empêche pas Olivier Dahan, entre deux biopics mélodramatiques, de tenter une dernière demi-heure ultra-premier degré, avec match de foot blindé de ralentis, de clichés récurrents dans ce genre de film, de musique ultra-dramatique (Guillaume Roussel s'est démené, peut-être même trop), de moments décisifs pleins de pseudo-tension, etc.

Plus il s'approche de sa fin, plus le film se prend au sérieux, donc, et moins il fonctionne, puisqu'à la base, on n'est pas très concerné par ce qui se passe à l'écran. La baudruche vaguement sympathique de la première heure de métrage se dégonfle donc totalement sous le poids de ses grosses ficelles, et on finit assez déçu par ce qu'on vient de voir.

2.25/6

L'Ascension (2017) :

Pour prouver à Nadia (Alice Belaïdi) qu'il est prêt à tout pour elle, Samy (Ahmed Sylla) décide de partir pour l'Everest, et d'escalader cette montagne, alors qu'il n'a jamais quitté sa banlieue du 93. Contre toute attente, avec le soutien d'une radio parisienne, Samy devient alors un phénomène de société...

Supposément une comédie romantique et d'aventures avec un Ahmed Sylla plutôt sympathique, à la base, L'Ascension arrivait auréolée d'une réputation très flatteuse, et j'avais donc des attentes certaines en attaquant ce métrage.

Et la déception est d'autant plus grande. Ce n'est pas que c'est particulièrement mauvais, bien au contraire, c'est même un film assez honorable... mais niveau humour et comédie, c'est l'encéphalogramme plat.

Blagounettes et choc des cultures éventés, rythme vraiment pépère, déroulement très classique, je n'ai vraiment rien trouvé de particulièrement mémorable dans ce premier long-métrage de l'ex-assistant réalisateur de Kassovitz et Canet.

Encore une fois, ce n'est pas mauvais, c'est visuellement plutôt réussi, et la romance est plutôt jolie (et bien interprétée), mais ça s'arrête là, et ça m'a laissé globalement de marbre.

3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

Commenter cet article