Fastlife (2014) :
Ancien coureur olympique du 100 mètres, Franklin Ébagé (Thomas N'Gijol) est désormais un raté sans le sou, flambeur prétentieux et parasite fini s'accrochant aux dernières miettes de sa gloire. Sans autre choix, décidé à remonter la pente, il accepte alors le sponsoring d'un grand producteur de volaille caractériel (Olivier Marchal), et finit par repartir en Afrique pour se ressourcer...
Première comédie solo de Thomas N'Gijol (à la réalisation, l'écriture et l'interprétation), qui s'essaie ici à un style de métrage à mi-chemin entre la cringe comedy/le pathétisme à l'anglaise, et les pantalonnades sportives façon Will Ferrell (la quête de rédemption d'une grande gueule arrogante ayant connu les sommets), en nettement plus sérieux, à la limite de la comédie dramatique.
Malheureusement, faute de jamais rendre son personnage attachant (ou au minimum suffisamment excentrique pour être intéressant), il est difficile de s'intéresser à ce métrage jamais particulièrement drôle ou rythmé, ou à ce protagoniste à la limite de l'enflure absolue.
Et je dois dire que la toute fin, en plus d'être prévisible, achève de donner envie de hausser les épaules, et de dire "tout ça pour ça".
2/6
CoeXister (2017) :
Producteur de musique à la recherche d'un hit instantané, Nicolas Lejeune (Fabrice Éboué) a l'idée de créer un groupe composé d'un imam, d'un rabbin et d'un prêtre catholique. Seul problème, Moncef (Ramzy Bédia) est un chanteur arabe tout sauf religieux, Samuel (Jonathan Cohen) est un juif paranoïaque et dépressif, et Benoit (Guillaume de Tonquédec), lui, n'est pas insensible au charme de Sabrina (Audrey Lamy), l'assistante de Nicolas...
Dernière comédie en date écrite et réalisée par Fabrice Éboué (sans Thomas N'gijol, cela dit, ni Lionel Steketee, qui a préféré réaliser le mauvais Les Nouvelles Aventures de Cendrillon), dont on retrouve immédiatement le cynisme et l'humour, et ce dans la moindre des scènes de ce métrage.
Un peu trop, d'ailleurs, puisqu'un peu comme dans Case Départ, le film tape (à raison) sur toutes les religions, toutes les ethnies, tous les préjugés et autres stéréotypes raciaux sous couvert de dénonciation, mais dès qu'il s'agit de l'homosexualité, les vannes se font purement gratuites et lourdes (le clip de rap gay, *soupir*).
À part ça, le tout se regarde sans trop de problème, c'est assez bien interprété, mais comme Case Départ, ça finit par ronronner assez rapidement et par être globalement prévisible, en plus de perdre son mordant à mesure que le métrage prend les mésaventures et la carrière de ses protagonistes au sérieux.
Gentillet et vaguement amusant, sans plus.
2.75 ou 3/6, en étant gentil.
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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