Comme un Chef (2012) :
Depuis son divorce, Alexandre Vauclair (Jean Reno), grand chef parisien, a perdu toute inspiration. Et alors qu'il est sur le point de perdre son restaurant, il rencontre Jacky Bonnot (Michael Youn), un jeune amateur de grande cuisine au chômage, dont le talent hors-du-commun pourrait bien permettre à Vauclair de se refaire...
Une comédie typiquement française qui, si elle se regarde tranquillement (elle est d'ailleurs assez courte, 80-85 minutes tout compris), est aussi particulièrement basique et générique.
Youn est en mode mineur, Jean Reno et Julien Boisselier récitent parfois leur texte (la fameuse diction "à la française"), Issa Doumbia fait de la figuration, le script est nonchalant et cousu de fil blanc, et la scène des déguisements japonais est assez piteuse, mais bon, dans l'ensemble, c'est gentillet et inoffensif.
Un minuscule 3/6
(et encore, c'est en étant généreux, car je ne suis pas sûr que ça les vaille)
Les Têtes de l'Emploi (2016) :
Stéphane (Franck Dubosc), Cathy (Elsa Zylberstein) et Thierry (François-Xavier Demaison) sont trois employés de l'ANPE de Sablé. Jusqu'au jour où on leur annonce qu'ils vont être licenciés, car leur agence s'avère trop performante dans leur secteur : ils décident alors de trouver un moyen de mettre plus de personnes au chômage, afin de sauver leur agence et leur emploi...
En 2012, Jérémy Ferrari conçoit, avec deux co-scénaristes, une comédie noire et mordante sur le monde de l'emploi, qu'il compte réaliser et interpréter, le film devant à priori servir de véhicule à la bande des comédiens de l'émission On n'demande qu'à en rire. Mais entre 2012 et 2016, le script est acheté par une société de production, et connaît des révisions toujours plus importantes à mesure que des noms prestigieux s'ajoutent à la distribution, et demandent un droit de regard sur le scénario.
Débarrassé de son humour mordant et de sa méchanceté (ainsi que de Ferrari, même pas crédité au générique, et ayant depuis attaqué la production en justice pour avoir tourné le film sans son accord), le film s'avère désormais une comédie dramatique franchouillarde assez classique, pour ne pas dire banale, qui tente de jouer la carte de l'émotion et du drame social, pour finir par ne blesser personne, en offrant à tout le monde une fin à peu près heureuse.
En prime, on a une photographie terne et vaporeuse assez laide, un rythme inexistant, et une interprétation très inégale (certains surjouent, comme Demaison, d'autres sous-jouent, comme Dubosc).
Autant dire que je n'ai pas du tout accroché, surtout compte tenu de ce que le film aurait pu être...
1.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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