Fatal (2010) :
Fatal Bazooka (Michaël Youn) est un rappeur au sommet de sa gloire et de sa fortune... jusqu'au jour où Chris Prolls (Stéphane Rousseau), valeur montante de l'électro-pop, s'impose sur la scène musicale, et lui vole la vedette. Soudain ruiné et déchu de son trône, Fatal va devoir se ressourcer pour pouvoir retrouver l'inspiration, et remonter au plus haut.
Que dire de plus au sujet de Fatal, premier film écrit et réalisé par Michaël Youn, sur la base de son personnage de Fatal Bazooka, rappeur déjanté et trash conçu pour le Morning Live ?
Que c'est du grand n'importe quoi parodiant allègrement le monde du rap, de la musique, et s'inspirant ouvertement de multiples films américains, au premier lieu desquels Zoolander ?
Que c'est drôle, absurde, déjanté, très bien produit, à la réalisation dynamique, et aux personnages improbables (Jérome Le Banner en garde du corps/masseur refoulé, Stéphane Rousseau excellent en Chris Prolls vandammien ; bémol sur Isabelle Funaro en Athena Novotel trop transparente) ?
Le film est drôle, les morceaux mémorables, le parcours de Fatal convenu mais amusant (le retour aux sources en Savoie ^^), et si le rythme n'est pas parfait, l'humour parfois un peu lourd (mais bon, c'est inhérent au sujet et aux personnes impliquées), et si l'on sent un peu trop parfois le tournage au Québec (les accents de certains personnages secondaires), ça reste une réussite sympathique fourmillant de détails en tout genre.
4.25/6
Coursier (2010) :
Alors que Sam (Michaël Youn), coursier, doit assister à un mariage avec sa petite amie Nadia (Géraldine Nakache), le voilà embarqué dans une course de dernière minute, qui va se transformer en course-poursuite parisienne impliquant Sam, ses amis, et une organisation criminelle aux trafics en tout genre...
La première demi-heure de ce Coursier m'a fait très peur : ça ressemblait à une production Europa Corp basique, façon comédie policière d'action à la Taxi et en pilotage automatique, ça ronronnait, bref, ce n'était pas particulièrement intéressant, et j'avais l'impression que le couple Youn/Nakache était assez sous-exploité, et trop premier degré.
Et puis progressivement, à partir de la demi-heure, le métrage se décoince un peu, et laisse s'exprimer le potentiel comique de ses interprètes. Le rythme reste inégal, mais ça fonctionne tout de suite mieux, le film peinant à convaincre dans ses moments les plus sérieux.
Ça aurait donc pu être pire, et ça finit même par emporter l'adhésion grâce au capital sympathie de ses interprètes.
3.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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