The Orville a trouvé son rythme de croisière, et devient presque une série recommandable... lorsque MacFarlane n'est pas au scénario. Et malheureusement...
The Orville 1x11 - New Dimensions :
Le vaisseau découvre une poche d'espace à deux dimensions, alors même que le Capitaine et Kelly découvrent que LaMarr est en fait un surdoué génial.
C'est amusant, MacFarlane revient au scénario, et aussitôt, ça redevient bancal et très inégal, avec des vannes et des gags qui tombent à plat (l'intro), des références à la pop culture moderne, des disputes d'ex-couple, un épisode centré sur les sentiments du Capitaine, et du recyclage : ici, en l'occurrence, le côté espace 2D (assez joli, visuellement, façon rétro 80s/néons/Tron) rappelle les extra-terrestres bidimensionnels de Next Gen... et bien entendu, toute la sous-intrigue de LaMarr, littéralement photocopiée sur ce qui est arrivé à Geordi La Forge - afro-américain, navigateur inutile durant toute la première partie de la série, et qui soudain est catapulté chef ingénieur du vaisseau.
Soit. Un peu de méta n'a jamais fait de mal à personne, mais MacFarlane a une trop grande estime de son écriture : il aime se donner le beau rôle, placer des références obscures (Flatland), et le titre de l'épisode, à double sens, est bien moins malin que ce qu'en pense probablement le showrunner.
Dans l'ensemble, ça se regarde, mais ça s'éparpille, c'est loin d'être toujours intéressant (d'autant que l'acteur qui interprète LaMarr n'est pas toujours très bon), et ça n'apporte pas grand chose au schmilblick... en fait, ça ressemble beaucoup au tout début de saison de cette série, en un peu plus développé tout de même.
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