Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
À la Recherche du Père Noël (Finding Santa) :
Lorsque Tom (Jay Brazeau), le Père Noël officiel de sa ville de Nouvelle-Angleterre, a un accident peu de temps avant la grande parade de Noël, c'est la panique : Grace (Jodie) doit absolument lui trouver un remplaçant, et personne ne semble convenir. Personne, excepté Ben (Eric Winter), le fils de Tom, qui est né pour tenir ce rôle, mais s'est rebellé contre son héritage, et est devenu auteur et chauffeur Uber à Boston. Grace part aussitôt le chercher, afin de tenter de lui faire changer d'avis...
Une comédie romantique Hallmark qui ne fonctionne qu'à moitié, cette moitié reposant intégralement sur Jodie Sweetin, sur son charisme, son naturel et son énergie. Elle est très bien dans son rôle (comme elle peut l'être dans Fuller House, d'ailleurs), mais elle n'est pas forcément aidée par le script, qui fait illusion pendant une demi-heure, avant de se perdre dans des digressions inutiles et forcées (le passage chez les amis de Grace), sans jamais développer suffisamment son postulat de départ un peu faiblard.
Comme le mentionnait une critique anglo-saxonne, le script aurait pu être plus intéressant et abouti en faisant de Tom le vrai Père Noël, de Ben son fils, et en remplaçant la parade de la ville par la tournée du 24 décembre. Certes, cela aurait clairement fait basculer le métrage dans le registre fantastique, mais après tout, c'est Noël, autant y aller franco : là, malheureusement, on sent que le tout est bridé, que les enjeux sont limités et forcés, et on finit par se retrouver devant une rom-com basique, aux clichés habituels de la meilleure copine rousse excentrique, de l'héroïne obsédée par Noël et de son prétendante grincheux détestant les Fêtes.
C'est dommage, parce que le couple fonctionne bien, et est attachant, entouré de personnages secondaires sympathiques (les amis de Grace exceptés), que le tout ne se prend pas trop au sérieux, et que la direction artistique du métrage est bien meilleure que certaines productions Hallmark récentes. Ça se regarde donc plutôt bien, mais ça n'exploite pas pleinement son potentiel.
3/6 + 0.5 pour Sweetin = 3.5/6
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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...
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